Mais quelle est la cause première de ce gaspillage? Au
Québec, le gouvernement régit les tarifs d’électricité. Dans un but purement
électoraliste, les tarifs sont maintenus bien en deçà de leur juste prix. Des
tarifs d’électricité maintenus artificiellement bas favorisent le gaspillage.
Le calcul est simple : les économies découlant de la réduction de la
consommation d’électricité sont insuffisantes pour justifier l’investissement
nécessaire pour contrôler l’éclairage nocturne.
Si le passé est garant du futur, il faut prévoir que le
gouvernement du Québec proposera sous peu de réglementer l’éclairage nocturne.
Les politiciens profiteront de l’occasion pour créer un nouveau programme de
subventions pour les entreprises qui mettront fin à ce gaspillage. Pourtant, la
vraie solution consisterait à laisser le marché établir le juste prix de l’électricité
et le problème de l’éclairage nocturne disparaîtrait comme par magie. Mais pourquoi
faire simple quand on peut tout compliquer? Surtout que la solution simple ne
serait pas politiquement rentable.
Il est pertinent de rappeler l'un des principes clés de
l’interventionnisme étatique : les politiciens créent un problème, la mauvaise
gestion d’Hydro-Québec, et, pour le corriger, ils en créent d'autres, la
réglementation de l’éclairage nocturne accompagné d’un programme de
subventions. C’est la recette tout indiquée pour appauvrir le Québec. Mais qui
se souciera de l’appauvrissement futur de la population alors qu’il y a des
gains politiques à faire dans l’immédiat?
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