Ça y est, Québec va de l’avant avec son plan
d’action sur les changements climatiques (PACC) et promet de réduire les
émissions de gaz à effet de serre de 20 % sous le niveau de 1990, d’ici 2020.
Le plan anticipe des investissements de 2,7 G$ entre 2013 et
2020. La plus grande partie sera investie dans les transports en commun.
Le gouvernement est sur le bien-être social canadien et ses
revenus suffisent à peine à financer l’essentiel : la santé, l’éducation
et la dette. Comment pourra-t-il financer ce nouveau programme?
Le gouvernement compte sur la bourse du carbone pour
financer le PACC. Comment cela fonctionnera-t-il?
C’est simple comme bonjour! Les fonctionnaires, guidés par
les gourous verdoyants de l’église écologiste, établiront les normes d’émission
de GES pour chaque industrie. Les entreprises qui excéderont ces normes devront
acheter des droits d’émission de GES du gouvernement. Ainsi, plus les normes
seront sévères plus les revenus versés au gouvernement seront important. Si les
revenus sont insuffisants, on aura qu’à resserrer les normes et hop le tour est
joué. Si les revenus excèdent les projections, n’ayez crainte les politiciens sauront
s’en occuper.
Bien entendu, les coûts encourus par les entreprises
concernées seront transférés aux consommateurs sous forme de prix plus élevé.
En résumé, la bourse du carbone c’est une arnaque dont l’objectif est d’imposer
une nouvelle taxe tout en laissant croire à la population que ce sont les
méchants pollueurs qui paieront.
Le Québec est déjà l’une des régions économiques les
moins attrayantes de l’Amérique du Nord (58/60)
pour les entrepreneurs/investisseurs. Ce nouveau programme nous permettra probablement
d’atteindre la dernière place (60/60) comme le souhaitent les écolos-syndicalos-socialos.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire