Le mystère de l’engouement des Québécois pour la religion
écologiste est enfin élucidé. Depuis une dizaine d’années, un virus
particulièrement contagieux, le délirium carbonum, infecte les sociétés occidentales. On a
retracé son origine dans les bureaux de l’ONU.
Les personnes naïves qui se réclament de la gauche
bienveillante sont particulièrement vulnérables. Dans la phase avancée de la
maladie, les individus perdent le contrôle d’eux-mêmes. Certains se promènent
nus dans les rues, d’autres marchent en frappant des casseroles, plusieurs,
craignant l’irréparable, se font volontairement arrêtés.
La santé publique recommande à ceux qui en sont atteints de
porter un petit carré rouge à la boutonnière afin que la population puisse les
identifier. Si vous en croissez un(e), même s’ils (elles) vous semblent
inoffensifs, il est recommandé de ne pas vous en approchez, car ils (elles)
pourraient percevoir ce geste comme une invitation à vous convertir à sa
religion, de gré ou de force.
Le ministère de la Santé compte sur la coopération de tous
pour limiter la transmission du virus et les drames humains qui en découlent.
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Comme vous le savez, un redoutable virus, delirium carbonum,
a frappé les neurones d’un impressionnant nombre de personnes (en respectant
toutefois la parité H-F), tout particulièrement à l’ONU, l’UNEP, l’OMM, l’UE,
ainsi que les politiques, les médias et les écologistes radicaux. Seuls de plus
en plus de petits gaulois (et des belges, des suisses et des canadiens, …)
teigneux, gavés de potion magique, résistent encore et toujours à ce virus
envahisseur.
Ce virus génère des bouffées délirantes, dont la plus
symptomatique est le mythe de la Planète Mère (Terra Mater) qu’il faut sauver
des méchants humains (“Sauvons la Planète”).
D’autres graves symptômes ont été relevés : la conviction
que le terrifiant CO2 anthropique a une action réchauffante non maîtrisable et
que nous allons tous griller ou nous noyer sous l’eau des océans qui auront
tout submergé (l’enchaînement de ces effets est encore en discussion dans les
cénacles GIECquiens)- la croyance aveugle dans les projections des modèles
numériques du GIEC – la confiance totale accordée à cette étrange structure
politico-scientifique (plus politique que scientifique) qu’est le GIEC – la
totale perte de sens critique, qui fait croire que des hypothèses, répétées
sans cesse par une propagande lyssenkiste, deviennent, comme par magie, des
vérités gravées dans le marbre – les accusations de négationnisme pour les
impies qui osent soulever des objections, fussent-elles pertinentes – le refus
de prendre en compte les données d’observation qui ne sont pas conformes aux
prévisions des modèles numérique (non mais alors, cette Nature, de quel droit
ne se rallie-t-elle pas à nos modèles qui sont par essence parfaits? Il va
falloir la mettre au pas!….)
Ce virus fait fleurir, comme pâquerettes au printemps, une
nuée de normes et de règlements contraignants, génère l’apologie et le
développement d’un Renouvelable pourtant fort onéreux et intermittent (donc,
selon la loi de Murphy, en plein match de rugby, au moment le plus palpitant,
les caprices du vent vont couper notre alimentation en énergie électrique?),
tout cela aux frais du contribuable qui en subit, résigné, les conséquences
pécuniaires.
Il serait temps que soit enfin lancée une vaste campagne
mondiale pour traiter et supprimer cette redoutable pandémie! La source du
virus, le GIEC, devrait être définitivement supprimée, et les géniteurs du GIEC,
à savoir l’ONU, l’UNEP et l’OMM, devraient faire l’objet d’audits sévères afin
de leur rendre, après mise à l’écart des Grand-Prêtres du Dogme du RCA
(Réchauffement Climatique Anthropique), désintoxication et débureaucratisation,
une virginité au-dessus de tout soupçon…
Addendum: la loi de Murphy fonctionne aussi pour le hockey,
le football, le tennis, et même (God save the Queen..) le cricket, sport
incompréhensible pour les continentaux, et le base-ball (tout aussi
incompréhensible pour les européens…)….
Jean-Pierre Bardinet
1 commentaire:
Il faut garder en tête que la connaissance scientifique n'est pas immuable et que la connaissance évolue. Notre interprétation scientifique actuelle de certain phénomènes peut changer avec le temps et avec l'évolution de la recherche et de la connaissance. Vouloir figer dans le temps un certaine interprétation se raproche en effet du dogme ou de la religion.
Il ne faut pas oublier par exemple, qu'il y a quelques centaines d'années, l'humanité était convaincue que la terre était plate.
Étant donné que la terre est un vase clos, j'aimerais qu'un scientifique puisse m'expliquer pourquoi libérer le CO2 qui a été capté par des plantes, puis convertis en (énergie) fossile, débalance l'équilibre de la terre.
Si tout ce CO2 était déjà dans l'atmosphère, est-ce qu'on ne pourrait pas le "re-capter" en plantant des arbres? C'est certain que de planter des arbres est moins sexy que de taper sur les automobilistes.
Est-ce que ma compréhension est bonne?
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