Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

21 décembre, 2011

La bureaucratie, un cancer que personne ne veut soigner

Le Québec est atteint d’un cancer qui ne cesse de détruire une économie déjà mal en point, la bureaucratie. Si les forces destructives de la bureaucratie ne sont pas endiguées bientôt, il ne restera que des contribuables fauchés, des entreprises subventionnées et des fonctionnaires pour développer le Québec. C’est un scénario cataclysmique certes, mais d’autres sociétés, parce qu’elles n’ont pas su réagir à temps, ont été anéanties par le même phénomène.

Dans un texte publié dans La Presse, Marie Allard nous raconte la triste histoire de Claude Talbot exploitant agricole, qui doit détruire 9 000 plants de fraises. Pourquoi? Parce les revenus qu’il retire de son exploitation sont moindres que les coûts engendrés par la bureaucratie. La bureaucratie détruit son exploitation comme le cancer détruit le corps humain.

Après les fromagers, les brasseurs de bière artisanale, les producteurs de sirop d’érable, les producteurs d’œufs, maintenant ce sont les producteurs de petits fruits qui subissent les ravages des bureaucrates du MAPAQ, de l’UPA et autres monstres bureaucratiques dont seul le Québec connaît la recette.

Cette anecdote vient confirmer une étude récente de la Fédération Canadienne des Entreprises Indépendantes qui conclut :

Selon l'évaluation de la FCEI, le fardeau des règlements et de la paperasserie coûte 30,5 milliards de dollars par an à l'économie canadienne. Dans le cadre d'un sondage qu'elle a mené, 70 % des propriétaires de PME ont indiqué que les règlements ajoutent beaucoup de stress à leur vie. Par ailleurs, un pourcentage phénoménal d'entrepreneurs (25 %) ont affirmé qu'ils ne se seraient pas lancés en affaires s'il avaient connu l'ampleur des lourdeurs administratives auxquelles ils devraient se conformer. « Ces coûts ont des incidences bien réelles - des prix plus élevés, des salaires moindres, une productivité inférieure et des choix réduits, pour n'en citer que quelques-unes », affirme Mme Swift.

Au niveau fédéral, Maxime Bernier, ministre d'État (Petite Entreprise et Tourisme) chapeaute la Commission pour la réduction des tracasseries administratives. Ça ne bouge pas vite, mais au moins il y a de l’espoir. Au Québec, champion, toutes catégories des tracasseries administratives, c’est le néant. Il y a bien sûr les discours, mais après plus rien.

Les Égyptiens, les Sumériens, les Romains, l’URSS ont tous implosé sous le poids sans cesse croissant de leur bureaucratie respective. L’occident semble bien décidé à subir le même sort. Grâce à sa bureaucratie tentaculaire et inefficace, l’économie du Québec sera certainement parmi les premières à imploser. Enfin, un domaine où le Québec ne traîne pas dans le peloton de queue.

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