La généralisation du terme problématique pour désigner un problème rend compte de la montée de l'impuissance québécoise.
Au plan collectif, cela donne les ratés du CHUM, l'échangeur Turcot, le réseau routier, la corruption dans le domaine de la construction. En éducation, cela correspond à l'obsession pour les taux de diplomation sans considération de ce qui est enseigné.
Ce langage bureaucratique correspond à une société de parvenus où le contenant a remplacé le contenu, le fairesemblant la réalité. Cela correspond à une société incapable de régler ses problèmes, où plus personne n'est responsable de rien. --- Christian Dufour
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