Dans la plus pure tradition du « Ne faite pas ce que je fais, faite ce que je dis! », les députés de l’Assemblée nationale planifient d’enfreindre une fois de plus la loi. Après la loi des municipalités (amphithéâtre de Québec), celle des contrats internationaux (les voitures de métro) et celle du déficit zéro, l’Assemblée nationale se prépare à passer outre à la loi électorale.
Pourquoi faire des lois si à la première difficulté on les contourne? Autant gérer la province à la petite semaine comme dans les républiques de banane.
Pour respecter le principe « tous les votes sont égaux », la loi électorale exige que le nombre d’électeurs par circonscription soit sensiblement le même. Donc, pour se conformer à la loi le DGE recommande d’éliminer trois circonscriptions rurales (Kamouraska-Témiscouata, Matane et Lotbinière) et d'en créer trois en périphérie de Montréal.
Impossible! C’est trop demandé à nos politiciens. Ils proposent plutôt de contourner la loi électorale en adoptant le projet de loi 19. Le résultat : le Québec comptera trois circonscriptions de plus lors des prochaines élections.
C’est une autre anecdote démontrant que les politiciens sont prompts à augmenter les dépenses, mais incapables de les contenir, encore moins de les réduire. Je propose donc que les députés assument les conséquences de leur irresponsabilité et que les coûts associés à l’addition des trois nouvelles circonscriptions soient déduits directement de leurs salaires.
Si les députés devaient, comme la plupart d’entre nous, assumer les conséquences de leurs décisions, je suis sûr qu’ils trouveraient rapidement une façon de respecter la loi.
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