Dans une région économique donnée, l’entrepreneuriat est directement proportionnel à la liberté économique.
Malheureusement, l’environnement économique hyperrèglementé du Québec où l’inertie de la bureaucratie et l’influence des groupes d’intérêt priment, l’entrepreneuriat a peu de chance de s’épanouir.
En 2008, selon l’indice de liberté économique de l’Institut Fraser, le Québec s’est classé 59/60 en Amérique du Nord. Alors, il n’est pas surprenant que l’Indice entrepreneurial du Québec traîne aussi dans le peloton de queue au Canada.
Les résultats de l'Indice entrepreneurial québécois 2010 de la Fondation de l'entrepreneurship révèle :
En 2010, le Québec compte près de deux fois moins de personnes ayant l'intention d'entreprendre que dans le reste du Canada. Par rapport à 2009 :
L'écart au niveau des démarcheurs entre le Québec et le reste du Canada demeure sensiblement le même :Augmentation de 10 % des intentions au Québec ;Augmentation de 88 % ailleurs au Canada ;
Presque deux fois moins de propriétaires d'entreprises au Québec qu'ailleurs au Canada, un écart pratiquement semblable par rapport à l'an passé :Démarches de création en 2010 : 4,6 % au Québec, 6,5 % ailleurs au Canada ;
Le reste du Canada voit ses fermetures d'entreprises augmenter, alors que le Québec demeure stable à cet égard :Propriétaires d'entreprises en 2010 : 9,4 % au Québec par rapport à 17,3 % ailleurs au Canada;
Tous les discours politiques n’y changeront rien. Un environnement économique entravé par l’interventionnisme intéressé des politiciens nuit à l’entrepreneuriat et au développement du plein potentiel économique d’une société.Une fois décidés à se lancer, les entrepreneurs québécois caressent les mêmes ambitions que les entrepreneurs du reste du Canada, mais demeurent timides sur les marchés extérieurs.Fermetures d'entreprises en 2010 : 5,9 % au Québec, 7,5 % dans le reste du Canada ;
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