Les restaurateurs en ont assez de se faire couillonner par
le gouvernement. Ils ont lancé une campagne d’information pour dénoncer les
abus dont ils sont l’objet.
Après les caisses enregistreuses espionne, les frasques de
l’OQLF, la taxe rétroactive sur la cave à vin est la goutte qui a fait déborder
le verre. Il est temps que les entreprises qui tiennent l’économie du Québec à
bout de bras, malgré l’ineptie des politiciens et des bureaucrates, se
révoltent. Malheureusement, je ne crois pas qu’ils auront gain de cause à moins
de descendre dans la rue et de tout casser comme l’ont fait les étudiants au
printemps 2012.
Le modèle québécois est tellement usé et anachronique qu’il
craque de partout. Seulement les cas extrêmes qui risquent de perturber la paix
publique obtiennent l’attention des politiciens. Ils sont comme des pompiers
qui s’affairent à éteindre les feux qui s’allument inopinément d’un bout à
l’autre de la province. Il faut toutefois reconnaître que ce sont les
politiciens eux-mêmes qui allument la plupart des feux.
Mario Dumont en discute avec François Meunier,
vice-président de l’Association des restaurateurs du Québec.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire