Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

20 mai, 2010

Le gouvernement est accro aux subventions

Lors du dernier budget, le ministre Bachand jurait gros comme le bras que le party était fini. Il spécifiait que le ménage serait fait dans les programmes de subvention et qu’aucun nouveau programme ne serait instauré à moins que l’argent soit déjà disponible.

Malheureusement, il a oublié d’en parler au ministre Gignac et à Investissement Québec, la banque d’investissement du gouvernement financée à même l’argent des contribuables.

Le 18 mai dernier, IQ annonçait un nouveau programme appelé « Financement écologique ». Bien entendu, pour éviter de contredire le ministre Bachand, IQ a présenté le nouveau programme sous la forme d’un « nouveau volet de son programme d’aide au financement des entreprises ».

Donc, il n’y a pas de nouveau programme!!

Il faut être tordu et pas à peu près pour mentir aussi effrontément à la population. Les électeurs ont toutes les raison d’être cyniques.

Essentiellement, toutes les entreprises oeuvrant au Québec sont admissibles à ce nouveau programme. Toutefois, il faudra que l’entreprise fasse une profession de foi environnementale et que la description du projet utilise l’expression « réduction des GES » à toutes les deux phrases. Dans ce cas, l’entreprise est assurée d’obtenir un prêt de dix ans pouvant couvrir jusqu'à 100 % des dépenses reliées au projet.

Bien entendu, pour rassurer les contribuables, le programme stipule que l’entreprise doit avoir une structure financière saine, une gestion adéquate, un personnel qualifié et une organisation solide.

Dah! Il est bien évident que si c’était le cas, l’entreprise n’aurait pas besoin d’IQ pour se financer.

Rien n’a vraiment changé depuis le dernier budget si ce n’est l’augmentation des taxes et des tarifs.

Mais de quoi je me plains?

Le gouvernement ne s’est jamais engagé à réduire les dépenses. Bien au contraire, le ministre des Finances s’est engagé à augmenter les dépenses de l’État de 3 % par année.

Malheureusement, la plupart des faiseurs d’opinions n’y ont vu que du feu et depuis ne cessent d’encenser le courage du ministre Bachand.

J’espère seulement qu’ils auront le courage et l’honnêteté d’accepter leur part de responsabilité dans la faillite éventuelle du Québec.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Tout ca financer a meme l'argent des contribuable. Et vu qu'apres avoir depenser l'argent la, il faut se refaire et forcer les contribuables a nous en donner plus.

Ya 39 % de mon salaire qui part en impot, plus les taxes sur tous ce que j'achete et apres ont se demande pourquoi les quebecois refuse les hausses de cout !