Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

26 mai, 2010

Déficit : il faut « affamer la bête »

Lors du dernier budget, le ministre Bachand s’est engagé à réduire les dépenses pour mieux nous faire avaler les augmentations de taxes et de tarifs de 4 milliards.

Depuis, les taxes sur l’essence, les tarifs d’Hydro-Québec et plusieurs autres mesures d’augmentation des revenus ont été mis en œuvre ou sont sur le point de l’être. C’est à croire que le gouvernement est efficace….lorsqu’il s’agit de fouiller dans les poches des contribuables.

Par contre, en ce qui concerne les réductions de dépenses le gouvernement semble incapable d’agir. Bien sûr, on a sur papier gelé les augmentations de salaire et annulé les bonis des fonctionnaires. Il reste à voir si cela aura un effet tangible sur la masse salariale. Il ne faut pas sous-estimer la créativité des fonctionnaires lorsqu’il s’agit de protéger leurs intérêts.

Les dépassements de coût, le dédoublement des structures, le club med des fonctionnaires, les subventions, les commissions de consultation, etc., tout cela continue comme si l’argent poussait dans les arbres.

L’histoire démontre que le seul moyen de forcer un gouvernement à réduire ses dépenses c’est de lui couper les vivres.

Il faut « affamer la bête » ou elle nous bouffera.

1 commentaire:

Philippe David a dit...

Malheureusement, la seule façon de vraiment affamer la bête, c'est une décote de crédit.

Même si on pouvait refuser de payer les taxes et impôts, le gouvernement ne ferait qu'emprunter plus pour combler le manque à gagner.