par Adélaïde Motte
Le changement climatique est un sujet qui prend beaucoup de
place dans nos vies, dans des lieux aussi triviaux que la pompe à essence. Il
serait donc capital de confier son étude à des scientifiques aussi honnêtes que
sérieux. Malheureusement, le GIEC ne mérite pas ces deux adjectifs.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du
climat (GIEC) rassemble des scientifiques bénévoles mandatés par ses 195
Etats-membres. Ils ont pour charge de synthétiser des milliers d’études
climatiques pour rédiger des rapports dont les Etats-membres valideront le
résumé. Ce dernier n’est pas prescriptif mais sa validation sous-entend un
accord, non seulement avec ses conclusions, mais aussi avec les solutions
proposées.
Le GIEC a déjà fait preuve de son imprécision scientifique
A travers le monde, les rapports du GIEC sont parole d’Evangile.
Pourtant, leurs conclusions ne sont pas d’une rigueur scientifique
irréprochable. Ainsi, le GIEC se base sur des modèles informatiques censés
prédire les évolutions climatiques sur plusieurs décennies. Or, les
scientifiques savent et répètent que le climat est par nature chaotique, et ne
peut donc être prédit sur une très longue durée. Cela peut expliquer les
multiples erreurs du
GIEC. Les modèles utilisés sont en réalité des algorithmes gérés par des
ordinateurs et programmés par l’homme, qui a donc appliqué au climat les
caractéristiques qui lui ont semblé pertinentes. En d’autres termes, les
scientifiques estiment qu’un critère, comme le gaz à effet de serre, a des
effets importants sur le climat. Ils construisent donc un modèle informatique
basé sur ce critère, et prédisent ensuite les changements climatiques.
Cependant, il peut arriver que ces critères soient surestimés.
En 2007, le GIEC et Al Gore, vice-président des Etats-Unis sous Bill Clinton,
ont reçu le prix Nobel de la Paix pour leur apport à la lutte contre le
changement climatique. Celui d’Al Gore consistait principalement en un film
montrant avec une certitude éclatante que le CO2 était responsable du
réchauffement. La preuve principale : une double courbe exponentielle
liant l’évolution de la température de la planète et l’augmentation du CO2 dans
l’atmosphère. Or, on sait maintenant qu’au Moyen-Âge, il faisait plus chaud sur
Terre qu’aujourd’hui, alors qu’il n’y avait que peu de CO2 à déplorer. Il ne
s’agit là que d’un exemple parmi d’autres.
Les rapports du GIEC alertent sur les risques du changement climatique en
montrant les phénomènes actuels, sans préciser que ces phénomènes ne sont pas
nouveaux et qu’on observait les mêmes à une époque où l’influence de l’homme
sur son environnement était bien moindre.
Le GIEC compense la rigueur scientifique par le militantisme
Le GIEC doit recenser objectivement les données allant ou
non dans le sens d’un changement climatique négatif et anthropique. Ainsi,
le ministère
français de la Transition écologique explique que « le GIEC a
pour mandat d’évaluer, sans parti pris et de manière méthodique et objective,
l’information scientifique, technique et socio-économique disponible en rapport
avec la question du changement du climat. » On se demande pourtant où est
l’objectivité lorsque le GIEC ne prend pas en compte les données de Stephen
Koonin ou de Pascal
Richet, qui montrent que le changement climatique est bien loin d’être un
consensus parmi les scientifiques.
La France gère ses relations avec le GIEC via l’Observatoire
national sur les effets du réchauffement climatique, aussi nommé ONERC.
Celui-ci a trois missions principales : collecter et diffuser des
informations sur les « risques liés au réchauffement climatique »,
proposer des recommandations sur les mesures qui pourraient limiter ces risques
et assurer la liaison avec le GIEC. Sa mission est donc d’être catastrophiste.
Belle objectivité !
D’ailleurs, le parti pris du GIEC apparaît déjà dans la
structure même de ses rapports,
qui contiennent une partie sur la stratégie d’atténuation des impacts du
changement climatique. La possibilité que le changement climatique ne soit
pas négatif,
ou que l’homme ne puisse rien y changer,
n’est donc même pas envisagée. Rappelons que ces rapports de plusieurs milliers
de pages sont rédigés par des scientifiques bénévoles, qui ont donc de fortes
chances d’être aussi des militants. Ils ont surtout besoin de cette
collaboration au GIEC pour obtenir des crédits pour leurs laboratoires et leurs
recherches. Résultat : si les rapports sont
parfois mesurés, on ne peut pas en dire autant des résumés,
la seule chose que lisent les décideurs politiques.
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