Depuis le début des mesures satellitaires en 1967, la couverture neigeuse de l’hémisphère nord a augmenté en automne et en hiver. Ce phénomène incontestable a par exemple été illustré en graphiques par un laboratoire spécialisé dans les chutes de neige à la Rutgers University aux Etats Unis, le Global Snow Lab, mais également par l’Organisation Météorologique Mondiale.
Pour l’automne, on est ainsi passé de 18,4 106 km2 de neige en 1967 à environ 20,2 106 km2 pour 2019 (Figure 1). Pour l’hiver, la situation est plutôt stable ou en légère augmentation : on est ainsi passé de 45,3 à 46,0 106 km2 de neige dans l’hémisphère nord (Figure 2). Par contre, pour le printemps on constate une diminution de 31,5 à 28,7 106 km2, une chute d’environ 9% (Figure 3).
Les données de l’Institut météorologique finlandais (FMI), présentées sur le site internet d’un organe de l’Organisation Météorologique Mondiale (Global Cryosphere Watch), révèlent également que la masse totale de neige pour l’hémisphère Nord a été constamment supérieure à la moyenne de 30 ans pendant la majeure partie de la saison 2020 et que son taux de croissance est en augmentation (Figure 4).
Conclusion : dire que la neige disparait en automne ou en hiver à cause du réchauffement global est donc une contre-vérité. Cela peut être vrai au niveau local, mais pas pour l’ensemble de l’hémisphère nord. Concernant cet hémisphère, une diminution n’est visible que pour le printemps.
Pour un rappel des épisodes neigeux remarquables en Belgique cliquez ici.
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