Je dis bravo à tous les Grecs qui ont eu le culot de dire « non » à l’UE. C’est le choix que tout citoyen responsable se devait de faire. Maintenant, les politiciens grecs ne peuvent plus compter sur l’argent des autres pour s’en sortir. Ils devront enfin prendre leurs responsabilités et apprendre aux Grecs à vivre selon leur moyen.
Depuis qu’ils ont rejoint l’UE, les Grecs en sont arrivés à
croire qu’ils pouvaient tout se permettre puisqu’ils bénéficiaient d’une
promesse de crédit illimitée sur le compte des autres. Fraudes, magouilles,
corruptions, etc. sont devenues le lot des fonctionnaires, des contribuables,
des entrepreneurs et surtout des politiciens. Mais pour paraphraser Mme
Thatcher, l’argent des autres finit toujours par manquer.
Maintenant, c’est au tour des Européens de dire non aux politiciens
grecs.
NON, nous ne voulons pas d’un partenaire qui ne veut pas de
nous et qui tente de nous faire chanter.
NON, nous ne paierons pas vos dettes. Nous ne les avons pas
contractées et nous ne voulons pas d’un partenaire qui n’honore pas ses
engagements.
NON, nous n’aurons pas de regret. L’idéal européen est la
solidarité, non le chantage.
NON, nous ne tolérerons pas la démagogie communiste dans le
seul but de nous culpabiliser face aux difficultés du peuple grec.
NON, nous ne regretterons pas d’avoir été intransigeants
pour protéger l’Europe des abus d’un partenaire irresponsable.
Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a remporté une
immense victoire face à l’opinion publique grecque, mais en bernant les
électeurs. Il était irresponsable de sa part de rejeter le blâme de la débâcle financière
de la Grèce sur le triumvirat du FMI, de la BCE et de l’UE. Décidément, c’est
une manie chez les socialistes de toujours blâmer les autres.
Comme si cela n’était pas suffisant, il fallait en plus qu’il
accuse les Allemands des malheurs grecs.
Les Allemands travaillent plus que les
Grecs, prennent leur retraite plus tard et sont les principaux bailleurs de
fonds d’une Grèce en faillite. Je conçois facilement qu’ils en ont plein le dos
de ces Grecs pleurnichards. C’est ce que j’appelle mordre la main qui te nourrit.
Malheureusement, beaucoup trop de gens qui ne l’ont pas
mérité souffriront. Les banques sont fermées, les denrées de base manquent, il
existe des pénuries de médicaments, etc.,
et ce n’est qu’un début. Au mieux, la Grèce reculera de 50 ans, mais c’est le
prix à payer pour réapprendre le sens des responsabilités. Au pire, ce que je
ne souhaite même pas aux plus communistes d’entre eux, le pays vivra une crise
humanitaire digne de l’Afrique.
Les Européens doivent absolument résister à l’envie de céder
au chantage de Tsipras. Dans le cas contraire, le naturel reviendra au galop et
tout sera à recommencer dans moins d’une génération.
Bien sûr, idéalement il faudrait éviter une crise humanitaire,
mais contrairement à ce qu’on a fait croire aux Grecs, la solution ne réside
pas dans les mains de Madame Merkel, mais bien dans les leurs. Au besoin, le
premier ministre Tsipras peut toujours faire appel à son nouvel ami, Vladimir
Putine. Les Grecs découvriront rapidement que les conditions de l’UE étaient
finalement très raisonnables, mais il
sera trop tard.
Il reste enfin…. le putsch militaire. Je souhaite
sincèrement qu’il ne soit pas nécessaire d’aller jusque-là.
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