Au Québec comme en France, les politiciens ne connaissent qu’une
formule pour renflouer les coffres de l’État : fouiller plus profondément
dans les poches des contribuables.
Je me souviens trop bien des promesses
de l’ex-ministre du bonheur, Raymond Bachand. Afin d’équilibrer des
finances publiques, il s’engageait à réduire le taux de croissance des dépenses
gouvernementales pour réduire le déficit anticipé de 60 %. En contrepartie, il
imposait aux Québécois des augmentations de taxes et de tarifs pour combler le
40 % manquant.
Les augmentations de taxes et tarifs se sont rapidement
concrétisées, mais j’attends toujours les réductions de dépenses.
Depuis cinq ans nous avons subi une panoplie d’augmentation de
taxes et de tarifs : TVQ, impôt, taxes foncières, taxes d’eau, essence,
immatriculation, taxe santé, éco taxes, SAQ, HQ, et j’en oublie. Mais rien n’y
fait, le gouvernement est toujours à court d’argent et la dette continue de s’accumuler.
Les Français viennent de subir trois années de matraquage
fiscal et l'État se rend compte que les recettes fiscales ne sont plus au
rendez-vous avec un manque à gagner fiscal de 11 milliards d'euros pour 2013.
Il faut donc au plus vite baisser les prélèvements obligatoires et bien sûr la
dépense publiques et ouvrir un véritable débat sur la taille de l'État et le
niveau de redistribution que l'on souhaite financer.
Nicolas Doze a trouvé la bonne formule pour résumer ce
phénomène : les hauts taux tuent les totaux.
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