Selon l’Institut Fraser, les divers niveaux de gouvernement
confisquent 44 % des revenus d’une famille canadienne de deux personnes ou plus.
Mais au Québec, ce pourcentage est considérablement plus élevé.
En effet, nous payons plus d’impôts directs, la taxe de
vente provinciale la plus élevée, le plus haut pourcentage de prélèvement sur
la masse salariale, le plus de taxes sur l’essence et les boissons alcoolisées,
le plus de taxes foncières et j’en passe.
Pourtant, nos systèmes de santé et d’éducation se
maintiennent dans la moyenne canadienne; nos infrastructures routières sont
manifestement plus délabrées que dans la plupart des autres provinces; Montréal
est paralysé 6 mois par année pour refaire les rues, les égouts et les aqueducs
dont l’entretien a été négligé depuis trente ans.
Mais ou va tout cet argent?
Un pourcentage important des revenus du gouvernement sert à
subventionner des entreprises rentables et des groupes d’intérêt bruyants et
bien médiatisés; à payer les salaires des nombreux fonctionnaires inutiles et à
renflouer leurs fonds de pension plaqués or; à payer des extra aux entreprises
de construction, de génie-conseil, d’avocats et d’informatique.
Les gros gouvernements sont synonymes de gros gaspillages.
Changer le modèle québécois c’est mettre fin à la culture de
dépendance des individus, des entreprises et des organisations qui prétendent
défendre les intérêts des uns et des autres, mais qui se servent toujours en
premier.
Ça ne se fera pas sans douleur.
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