Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

24 janvier, 2014

Measuring the Size of Government in the 21st Century

Revue de livre par Serge Rouleau

Au 19e siècle, le secteur public se limitait aux fonctions régaliennes et représentait une portion relativement petite de l’économie. Les taux de fiscalité étaient modestes. Au 20e siècle, sous prétexte de financer les deux grandes guerres, les politiciens décuplèrent les taux de fiscalité.

Après la Deuxième Guerre mondiale, malgré les promesses antérieures des politiciens, la fiscalité ne fut jamais ramenée au niveau d’avant-guerre. Ils profitèrent plutôt de la marge de manœuvre ainsi acquise pour financer des programmes électoralistes. L’État providence était né.

Depuis le début des années 80, la part des gouvernements dans les économies développées oscille entre 30 % et plus de 50 %. Pour une fois, le Québec se situe dans le peloton de tête. C’est l’essence même du modèle québécois : briller là où il ne faut pas et traîner la patte là où il faudrait briller.

Tout en admettant que l’État joue un rôle essentiel au développement de l’économie, la plupart des économistes s’entendent pour dire que sa participation ne devrait pas excéder 30 %. Les recherches empiriques et théoriques démontrent qu’au-delà de ce pourcentage l’État a un effet négatif sur l’économie.


Livio Di Matteo, auteur du livre Measuring the Size of Government in the 21st Century, publié par l’Institut Fraser, est professeur d’économie à l’université Lakehead et “senior fellow” à l’Institut.


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