L’interventionnisme étatique gruge imperceptiblement, mais
non moins sûrement, les droits de propriété privée. Des droits de propriété mal
protégés et tronqués favorisent l’arbitraire et la corruption créant un cercle
vicieux d’appauvrissement.
Au Québec, plusieurs lois et règlements bafouent les droits
de propriété privés. En particulier, les lois régissant l’environnement et plus
particulièrement la loi de la protection du territoire agricole accordent aux
fonctionnaires responsables un pouvoir quasi illimité. Les règlements régissant
ces lois sont parfois flous et souvent accordent aux fonctionnaires la
possibilité d’interpréter ceux-ci comme bon leur semble. Un fonctionnaire
frustré ou écologiste peut empêcher un propriétaire d’utiliser sa propriété à
des fins de développement même si le projet proposé respecte en tout point l’esprit
de la loi.
Nombre d’autres lois et règlements (tourisme, transport,
commerce de détail, etc.) inutiles nuisent, voire empêchent, le développement
optimal de nos ressources. Cela explique en partie la pauvreté relative des
Québécois.
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