La plupart des économistes conçoivent l’économie comme une
machine et essaient pour la comprendre d’appliquer les méthodes des sciences
naturelles, soutient Steven Horwitz dans cette pertinente entrevue. Par
contraste, les économistes de l’école autrichienne considèrent leur domaine de
recherche comme faisant partie des sciences humaines. Au lieu de chercher à
développer des modèles mathématiques élaborés, les économistes autrichiens se
concentrent sur les choix et perceptions des individus et sur la façon dont les
prix permettent à chacun de coordonner spontanément ses actions avec les
autres.
En ce qui a trait aux questions monétaires et bancaires, ils souhaitent, comme le représentant au Congrès Ron Paul, abolir la Réserve fédérale. Ils préconisent un retour à l’étalon-or et à des devises en concurrence, un modèle qui nous a bien servis dans le passé. Au contraire, les banques centrales sont responsables de l’inflation des prix et des cycles de surchauffe et de contraction qui mènent aux récessions et aux dépressions. Selon M. Horwitz, « l’analogie que j’utilise parfois est de dire que [les banques centrales] mettent tous les feux de circulation au vert. Et lorsque tous les feux sont au vert, les voitures vont foncer les unes sur les autres. »
Les banques centrales sont en réalité un exemple de monopole, ce que la plupart des gens voient à juste titre d’un mauvais oeil lorsqu’il y en a dans d’autres secteurs. Les économistes autrichiens ne sont cependant pas favorables pour autant aux lois antitrust, qui visent supposément à empêcher l’instauration d’un pouvoir monopolistique. La raison en est que ces lois tendent à être utilisées par certaines entreprises pour entraver le développement d’autres entreprises, ce qui n’apporte rien aux consommateurs. « Aussi longtemps que le marché est concurrentiel et que les consommateurs peuvent décider à qui donner leurs dollars, les entreprises […] qui sont incapables de satisfaire les gens vont perdre des parts de marché au profit de celles qui le peuvent. »
Les spectateurs entendront le point de vue du professeur Horwitz sur la politique étrangère, les programmes sociaux et sur la façon dont la redistribution de la richesse par l’État a évincé des solutions de marché ou en provenance de la société civile. Bien qu’il soit pessimiste à court terme, il est optimiste sur le long terme, misant sur l’intelligence et la créativité des gens et sur leur désir fondamental d’améliorer leur sort.
En ce qui a trait aux questions monétaires et bancaires, ils souhaitent, comme le représentant au Congrès Ron Paul, abolir la Réserve fédérale. Ils préconisent un retour à l’étalon-or et à des devises en concurrence, un modèle qui nous a bien servis dans le passé. Au contraire, les banques centrales sont responsables de l’inflation des prix et des cycles de surchauffe et de contraction qui mènent aux récessions et aux dépressions. Selon M. Horwitz, « l’analogie que j’utilise parfois est de dire que [les banques centrales] mettent tous les feux de circulation au vert. Et lorsque tous les feux sont au vert, les voitures vont foncer les unes sur les autres. »
Les banques centrales sont en réalité un exemple de monopole, ce que la plupart des gens voient à juste titre d’un mauvais oeil lorsqu’il y en a dans d’autres secteurs. Les économistes autrichiens ne sont cependant pas favorables pour autant aux lois antitrust, qui visent supposément à empêcher l’instauration d’un pouvoir monopolistique. La raison en est que ces lois tendent à être utilisées par certaines entreprises pour entraver le développement d’autres entreprises, ce qui n’apporte rien aux consommateurs. « Aussi longtemps que le marché est concurrentiel et que les consommateurs peuvent décider à qui donner leurs dollars, les entreprises […] qui sont incapables de satisfaire les gens vont perdre des parts de marché au profit de celles qui le peuvent. »
Les spectateurs entendront le point de vue du professeur Horwitz sur la politique étrangère, les programmes sociaux et sur la façon dont la redistribution de la richesse par l’État a évincé des solutions de marché ou en provenance de la société civile. Bien qu’il soit pessimiste à court terme, il est optimiste sur le long terme, misant sur l’intelligence et la créativité des gens et sur leur désir fondamental d’améliorer leur sort.
Robert Scully en discute avec Steven Horwitz qui occupe la
chaire Charles A. Dana en tant que professeur d’économie à l’Université
St-Lawrence, située à Canton dans l’État de New York. Il est l’auteur de Microfoundations
and Macroeconomics: An Austrian Perspective et rédige une chronique
hebdomadaire pour The Freeman Online. Il a reçu le Prix Hayek en 2010 pour ses
travaux sur l’économie de la famille, parmi d’autres sujets.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire