Les gens tiennent partout à leur liberté, mais s’il
n’existait aucune règle, les conflits seraient impossibles à éviter ou à
résoudre. Comme l’explique l’éminent expert sur les questions juridiques
Richard A. Epstein dans cette entrevue éclairante, la liberté individuelle
devrait être limitée d’abord et avant tout par un seul principe : que personne
ne puisse avoir recours à la force ou à la fraude envers les autres.
La justification sous-jacente à la mise en place de droits de propriété solidement établis et de la liberté contractuelle, selon Epstein, est que ceux-ci mènent au plus grand bien-être général possible. « Lorsque les gens procèdent à des échanges sur une base volontaire, les deux parties en profitent. Nous devrions donc partir de l’idée qu’ils devraient pouvoir faire ce qu’ils veulent. » Cependant, les règles qui interdisent de recourir à la force ne s’exécutent pas d’elles-mêmes et c’est pourquoi nous avons besoin d’un gouvernement, aussi limité soit-il, de même que des revenus de taxation nécessaires pour financer ses activités.
Nous avons également besoin d’une certaine réglementation pour encadrer quelques types de transactions qui sont tellement compliquées que les marchés ont de la difficulté à s’en occuper. Comme le souligne toutefois Richard Epstein, le problème est que la réglementation est souvent utilisée pour aider ceux qui ont de bons contacts au sein du gouvernement, ou la minorité qui crie fort aux dépens de la majorité. « Toute la théorie de la bonne gouvernance se fonde sur la capacité de développer une réglementation qui améliore les choses pour pratiquement tout le monde et d’éliminer les règles qui sont strictement fondées sur des considérations partisanes. »
Les spectateurs entendront également les explications de M. Epstein sur sa théorie géométrique de la propriété publique et privée; son point de vue sur la nécessité ou non de forcer les gens à être généreux envers les autres; et la distinction importante qu’il fait entre les obligations morales et juridiques. Il conclut avec quelques conseils adressés au prochain président américain, de quelque parti que ce soit, sur les questions de l’emploi, des sauvetages financiers, de la dette et des taxes.
La justification sous-jacente à la mise en place de droits de propriété solidement établis et de la liberté contractuelle, selon Epstein, est que ceux-ci mènent au plus grand bien-être général possible. « Lorsque les gens procèdent à des échanges sur une base volontaire, les deux parties en profitent. Nous devrions donc partir de l’idée qu’ils devraient pouvoir faire ce qu’ils veulent. » Cependant, les règles qui interdisent de recourir à la force ne s’exécutent pas d’elles-mêmes et c’est pourquoi nous avons besoin d’un gouvernement, aussi limité soit-il, de même que des revenus de taxation nécessaires pour financer ses activités.
Nous avons également besoin d’une certaine réglementation pour encadrer quelques types de transactions qui sont tellement compliquées que les marchés ont de la difficulté à s’en occuper. Comme le souligne toutefois Richard Epstein, le problème est que la réglementation est souvent utilisée pour aider ceux qui ont de bons contacts au sein du gouvernement, ou la minorité qui crie fort aux dépens de la majorité. « Toute la théorie de la bonne gouvernance se fonde sur la capacité de développer une réglementation qui améliore les choses pour pratiquement tout le monde et d’éliminer les règles qui sont strictement fondées sur des considérations partisanes. »
Les spectateurs entendront également les explications de M. Epstein sur sa théorie géométrique de la propriété publique et privée; son point de vue sur la nécessité ou non de forcer les gens à être généreux envers les autres; et la distinction importante qu’il fait entre les obligations morales et juridiques. Il conclut avec quelques conseils adressés au prochain président américain, de quelque parti que ce soit, sur les questions de l’emploi, des sauvetages financiers, de la dette et des taxes.
Robert Scully s’entretient avec Richard A. Epstein. Il est
le Laurence A. Tisch Professor of Law à l’Université de New York. Il est
l’auteur de plusieurs livres, notamment Design for Liberty: Private Property,
Public Administration, and the Rule of Law (2011). Il signe également une
chronique sur les questions juridiques pour le Hoover Institution intitulée
« The Libertarian ».
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