Le 21 août dernier, nous avons vu que la concurrence dans le
domaine du transport interurbain favorisait les consommateurs. Le même
phénomène a le même effet dans le domaine de l’hébergement.
Grâce à internet, de plus en plus de fournisseurs offrent
des produits et services directement aux consommateurs. Ils contournent
ainsi les embûches réglementaires inutiles mises en place pour financer les
gouvernements et favoriser les fournisseurs dominants au détriment des consommateurs.
Par exemple, le site internet AirBnB
a changé le modèle traditionnel de recherche et de réservation de chambres et
de logements lors de voyage d’affaires et touristiques. Il est d’une simplicité
renversante et vous permet de trouver le logement qui vous convient en
seulement quelques clics.
Bien entendu, l’industrie hôtelière est aux abois et crie à
l’injustice. Alors que les hôtels et les B&B doivent payer permis, taxes,
impôts, taxes spéciales, etc., les indépendants évitent ces frais et peuvent se
permettre d’offrir des chambres et logements qui défient toute compétition pour
le plus grand plaisir des voyageurs.
Bien sûr, les politiciens et les groupes voués à la défense
des intérêts de l’industrie vous diront que vous prenez de grands risques en
logeant chez un indépendant qui n’est pas assujetti aux règles gouvernementales
et aux inspections des fonctionnaires. Foutaise! Les indépendants ont tout
intérêt à offrir des services impeccables pour protéger leur réputation auprès de
leur clientèle et assurer leur pérennité. Les couillons sont vite débusqués.
La solution logique consisterait à éliminer les frais
inutiles imposés à l’industrie hôtelière. Mais les politiciens ont horreur des
solutions qui tarissent une source de financement, aussi négligeable soit-elle.
La solution préconisée par le gouvernement consiste à utiliser des fonctionnaires
comme voyageurs-espions pour dépister
les fraudeurs et leur imposer des amendes de 750 à 2250 $ par jour
d'infraction. En cas de récidive, c'est entre 2250 et 6750 $ par jour que le contrevenant
devra payer.
Alors que le gouvernement devrait encourager la concurrence
et protéger les consommateurs, les politiciens choisissent le contraire.
Seront-ils dénoncés par les groupes de défense des intérêts des consommateurs?
N’y compter pas trop, car dans une économie de copinage, tous s’entendent pour
mieux dévaliser le consommateur.
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