La participation d’Adrien
Pouliot à la course à la chefferie du Parti conservateur du Québec (PCQ)
améliore considérablement la crédibilité de ce parti.
Adrien Pouliot est aujourd’hui le seul politicien crédible
qui défend une droite économique et remet véritablement en question un modèle socio-économique
voué à la faillite.
Évidemment, il est trop tôt pour crier victoire. M. Pouliot
doit avant tout être élu chef du PCQ. Ensuite, il devra accéder à l’Assemblée
nationale. Finalement, le PCQ devra convaincre une tranche importante de
l’électorat.
Depuis cinq décennies, les cerveaux d’une majorité
d’électeurs ont été littéralement lessivés par une gauche bien-pensante. Ils
sont incapables de faire la distinction entre droite économique et droite
sociale. Pour les défenseurs du modèle québécois, libre marché, entreprise
privée, concurrence, responsabilisation, effort, etc. sont des notions
capitalistes diaboliques qu’il faut combattre à tout prix.
Les forces en présence sont disproportionnées. Le PCQ et son
chef seront démonisés et harcelés par tout ce que le Québec compte de gauchistes
et de pro-interventionnistes : journalistes, chroniqueurs, éditorialistes,
syndicats, ordres professionnels, et plus généralement tous les subventionnés
qui sont accrochés aux mamelles de l’État.
Dans de telles circonstances, ce sera un défi titanesque de
convaincre, même dix pour cent des électeurs, de la nécessité de réduire la
taille de l’État au profit d’une économie dynamique qui inspire
l’entrepreneuriat et favorise la croissance. Évidemment, ce n’est pas une
raison pour baisser les bras. Il faut plutôt redoubler d’effort, car au fil des
ans la croissance morbide de la dette et la détérioration des services
convaincront de plus en plus d’électeurs de la nécessité d’imposer une bonne
cure d’amaigrissement à l’État.
J’admire le courage et la détermination de M. Pouliot. La
création d’un parti de droite économique est un travail de longue haleine qui
requerra beaucoup d’effort et de ressources. Je souhaite qu’il reçoive les
appuis nécessaires et persiste, car c’est le seul espoir d’avoir un jour une voie
à l’Assemblée nationale qui fera contrepoids aux gauchistes et pro-interventionnistes qui monopolisent l’Assemblée nationale depuis trop
longtemps.
Mario Dumont s’entretient avec Adrien Pouliot.
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