Lorsque l'on vit un traumatisme : l’annonce d’une
maladie incurable, le décès imprévu d’un proche, etc., on passe obligatoirement
par trois phases : le déni, la révolte et l’acceptation. Seulement lorsque l’on
atteint la phase acceptation devient-il
possible d’affronter notre destin.
Le phénomène est sensiblement le même au niveau d’une
société. Nous avons nié l’existence de la culture du gaspillage gouvernemental
pendant des décennies. On a préféré fermer les yeux. La crise financière et
économique de 2008 a mis en évidence les abus découlant du copinage crasse des
politiciens, des fonctionnaires et des entreprises, en particulier dans le
domaine des projets d’infrastructures publics. Ce réveil brutal a provoqué un
courant de révolte et forcé le gouvernement a créé l’UPAC et la commission
Charbonneau. Enfin, les arrestations policières et les travaux de la commission
nous obligent à regarder les faits en face. Nous sommes donc au début de la
phase acceptation. Il est maintenant
possible de relever le défi d’assainir les finances publiques.
Je souhaite que 2013 soit une année charnière qui nous
permettra de laisser derrière nous le Québec du copinage en faveur d’un Québec responsable :
- Que les déficits budgétaires soient un mauvais souvenir;
- Que les subventions aux entreprises, aux groupes d’intérêt et aux organismes de tout acabit soient des cas rares, exceptionnels et temporaires;
- Qu’en économie le Québec devienne un premier de classe sur le continent nord-américain;
- Que l’environnement économique favorise la concurrence dans tous les domaines incluant la santé, l’éducation et les transports;
- Que le prochain parti à prendre le pouvoir s’engage à réduire les dépenses de l’État et surtout qu’il le fasse une fois élu.
Bien sûr, je sais que ça prendra au moins 20 ans pour
réaliser de tels souhaits, mais il faut bien commencer à un moment donné.
Pourquoi pas en 2013?
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