Sans surprise, ce premier discours d’ouverture de Pauline Marois nous ramène à la continuité des gouvernements péquistes : intégrité, prospérité, solidarité et identité sont des thèmes péquistes récurrents. Autre caractéristique proprement péquiste, le rôle de l’État revient en force. La remobilisation de l’appareil qui sous-tend tout le discours de Madame Marois était attendue. Le pendule libéral était allé trop loin vers la privatisation.
Mais, bon sang, sur quelle planète habite monsieur Descôteaux? Qu’est-ce qui a été privatisé par le gouvernement Charest : Hydro-Québec? La SAQ? La Caisse? Des hôpitaux? Est-ce que le rôle de l’État dans l’économie a diminué? A-t-on réduit le nombre de fonctionnaires?
Peut-être que je suis dans le coma depuis dix ans et que le Québec a tourné à droite comme la Suède et le Danemark!
On a le droit de rêver, non!
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