Les idéologues gauchistes prétendent que la crise de 2008
découle de la déréglementation du système financier. Aveuglés par leur
idéologie ils sont incapables de comprendre que les vraies causes de la crise
sont l’interventionnisme étatique et le capitalisme de copinage.
Beaucoup de gens sont influencés par les opinions, à
première vue, rationnelles des tenants de la gauche. Il est donc nécessaire de périodiquement
rectifier les faits. Le texte qui suit utilise un exemple simple pour expliquer
les causes de la pire crise économique et financière depuis la grande
dépression.
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Comment en est-on arrivé là ? (tout le monde va enfin
comprendre)
Marcel est propriétaire d’un bistrot. Il réalise soudain que
tous ses clients sont des alcolos qui n’ont pas le temps de bosser et ne
peuvent donc plus fréquenter son comptoir, car ils ont vite dilapidé leur RSA.
Il imagine alors un plan marketing génial :
« Picole aujourd’hui, paie plus tard ».
Il tient rigoureusement à jour son ardoise de crédits, ce
qui équivaut donc à consentir un prêt à ses clients.
Chiffre d’affaires et
bénéfices explosent et son bistrot devient vite, sur papier, le plus rentable
de la capitale. Les brasseurs et grossistes se frottent les mains, et allonge
bien volontiers les délais de paiement.
Les clients de Marcel s’endettant chaque jour davantage
acceptent sans rechigner d’augmentations régulières du prix du godet, gonflant
ainsi (toujours sur papier) les marges du bistrot.
Le jeune et dynamique représentant de la banque de Marcel,
se rendant compte que ce tas de créances constitue en fait des contrats à terme
(Futures) et donc un actif, propose des crédits à Marcel avec les
créances-clients en garantie.
Sa trouvaille géniale vaut au banquier visionnaire un
plantureux bonus.
Au siège de la banque, un trader imagine alors un moyen pour
se faire de belles commissions: il convertit les dettes en PICOLOBLIGATIONS.
Les « Picolobligations » sont alors
« titrisées » (converties en paquets de titres négociables) afin
d’être vendues sur le marché à terme.
Confiants à l’égard de leur banquier et avides de hauts
rendements, les clients ne captent pas que ces titres qui leur sont fourgués
comme « obligations AA », ne sont en fait que les créances bidons
d’alcolos feignasses.
Les P »icolobligations » deviennent la star des
marchés, on se les arrache et leur valeur crève tous les plafonds.
Un beau matin, un « risk manager » oublié dans les
caves de la banque se réveille et signale qu’il est temps de demander à Marcel
que ses clients règlent leur ardoise.
Marcel essaie, mais ses clients ne bossant pas, … bernique !
La banque exige alors le remboursement du crédit et le
bistrot fait logiquement faillite, vire ses employés entraînant la faillite de
ses fournisseurs en bibine qui, à leur tour, virent également leurs employés.
Le cours des « Picolobligations » chute
brutalement de 90%. La dépréciation de cet actif vaporise donc les liquidités
de la banque. Problème : sa banqueroute ruinerait trop d’électeurs (« too
big to fail » qu’on dit).
La banque est donc renflouée par l’Etat.
Ce renflouement est financé par de nouvelles taxes prélevées
chez des employés, les classes moyennes et un tas de gens qui bossent, ne
picolent pas, qui n’ont jamais mis les pieds dans le bistrot du Marcel…
Compris ?
Alors, continuez de bosser !
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