Au Québec, la croyance selon laquelle seuls les gouvernements sont aptes à bien servir la population est un dogme inattaquable. Quiconque ose le questionner est immédiatement accusé d’appartenir à la droite dogmatique et est exclu de la société des biens pensants gauchisants qui noyautent nos médias.
Pourtant, quiconque réfléchi rationnellement arrive inévitablement à la conclusion opposée. Pour paraphraser Ronald Reagan : les gouvernements sont la source des problèmes, non la solution.
Les programmes gouvernementaux ne résolvent pas, si ce n’est que temporairement, les problèmes pour lesquels ils ont été créés et produisent très rarement les bénéfices anticipés.
La plupart du temps, les programmes gouvernementaux nuisent aux individus et aux entreprises qu’ils devaient aider. L’étatisation des garderies a créé une pénurie permanente de place. Dans les quartiers pauvres, il est quasi impossible de trouver une place en garderie, subventionnée ou pas. Les contraintes imposées par la Régie du logement ont créé une pénurie de logements salubres, en particulier pour les familles pauvres et nombreuses. La gestion de l’offre gonfle artificiellement les prix des produits agricoles. Ces produits, essentiels pour conserver une bonne santé, sont hors d’atteinte de la bourse d’un nombre de plus en plus important de famille. Etc.
Les programmes gouvernementaux engendrent des effets pervers créant ainsi de nouveaux problèmes souvent pires que ceux qu’ils devaient résoudre. Dans le sillon des nombreux programmes de subventions visant à éliminer la pauvreté est née une industrie de la pauvreté. Cette industrie requiert toujours plus de pauvres pour justifier son existence et assurer la pérennité des programmes de subventions. Une multitude de programmes de subventions aux entreprises sont financés par un régime fiscal usuraire qui nuit à l’économie et éloigne les entreprises et les capitaux qu’ils devaient attirer. Etc.
Les programmes gouvernementaux sont inefficaces et dispendieux. Ils coûtent tous plus cher que prévu initialement : les CPE, les congés parentaux, la CSST, la Financière agricole, la procréation assistée, la RAMQ, etc. Ce résultat est inévitable. Les politiciens minimisent sciemment les coûts d’un programme pour améliorer son acceptabilité. Ensuite, les nombreux groupes d’intérêts qui en bénéficient lobby le gouvernement pour les bonifier sans fin.
Le financement des programmes gouvernementaux se fait toujours au détriment des consommateurs et des entreprises privées. Chaque dollar dépensé par le gouvernement provient nécessairement des poches des contribuables. Cet argent n’est donc plus disponible pour économiser ou acheter les biens et services jugés préférables par les consommateurs.
Les chiffres varient d’une situation à l’autre, mais il est généralement reconnu que lorsque les gouvernements conrôlent directement ou indirectement plus de 20 % à 25 % du PIB, l’économie de la région concernée performe en deçà de son potentiel. Donc, les gros gouvernements appauvrissent les populations qu’ils prétendent aider.
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