Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

20 janvier, 2012

Infrastructures routières : qui blâmer?

Au Québec, il est de bon ton de haïr l’entreprise privée à un point tel que 34 % des lecteurs de LaPresse.com attribue la désuétude de nos infrastructures routières aux entreprises privées.


Bien sûr, un certain nombre d’entreprises ont coupé les coins ronds et dans certains cas n’ont pas respecté les règles de l’art lors des travaux de construction ou de réparation de nos routes.

Mais de là à tenir les entreprises privées responsables de l’état lamentable de nos infrastructures routières, il y a un pas à ne pas franchir.

Ce n’est quand même pas les entreprises privées qui ont la responsabilité de déterminer les budgets d’entretien de nos infrastructures! On ne peut non plus leur reprocher la mauvaise gestion des soumissions et l’absence de surveillance des travaux!

Si les milliards payés par les utilisateurs en taxes, en frais et en amendes avaient été utilisés pour entretenir et réparer les infrastructures routières, nous aurions un réseau qui ferait l’envie de nos voisins au lieu d’en être la risée. La désuétude de nos ponts et chaussées se compare plutôt à ceux d’une zone de guerre qu’à ceux d’un pays qualifié de « développé ».

L’état lamentable de nos infrastructures découle de l’irresponsabilité de nos politiciens qui préféreront toujours utiliser l’argent des contribuables à des fins électoralistes. Réparer un pont ou repaver un segment d’autoroute n’est pas très glorieux. Les inconvénients dus aux travaux minent la popularité du gouvernement. Il n’y a pas de conférences de presse vantant la contribution du ministre et du parti au développement de la région.

Du point de vue du politicien, réparer et entretenir est une source de problèmes, construire est une source de promotion. Le choix est évident.

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