La FCSQ est consciente que le gouvernement n’a plus le choix et devra sabrer les dépenses. Compte tenu de la faible popularité des commissions scolaires, moins de 5 % des électeurs votent lors des élections scolaires, elles sont des cibles faciles pour les politiciens. Il est évident que les compressions budgétaires à venir ne les épargneront pas.
Pour limiter les dégâts, la FCSQ tente de se refaire une beauté sur le dos des décrocheurs. Elle prétend avoir enfin compris que le décrochage scolaire est un fléau que les commissions scolaires ne peuvent plus ignorer et que ce dossier motivera la majorité de ses actions futures.
Elle était où la FCSQ depuis trente ans?
Le décrochage scolaire n’est pas un problème qui est apparu soudainement en janvier 2010! Avant les menaces de coupure budgétaire, elle se foutait éperdument des laissés pour compte du réseau de l’éducation. Pourquoi devrions-nous croire que maintenant elle s’y intéressera? De plus, même si elle s’y intéresse elle ne peut rien faire d’utile.
Que préconise la FCSQ?
La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) profite de ce début d'année pour souligner que cette préoccupation motivera la majorité de ses actions et de ses prises de position. Elle compte porter une attention particulière aux moyens qui seront mis de l'avant par le gouvernement pour atteindre les objectifs fixés dans son plan d'action.
La fédération avertit que les sommes qui seront allouées à l'éducation dans le budget 2010-2011 permettront de constater l'ampleur de l'engagement du gouvernement envers la réussite des jeunes. Elle s'attend également à ce que le budget contienne des mesures pour la valorisation de l'école publique.
La présidente de la FCSQ, Josée Bouchard, affirme que l'éducation ne doit pas subir de compressions dans le prochain budget malgré le contexte économique difficile, ajoutant que l'éducation est la base du développement économique d'une société.
Wouah! Plus subtil que ça tu meurs!
Les commissions scolaires sont en grande partie responsables du fiasco du décrochage scolaire. Elles consomment une part non négligeable des ressources financières du ministère de l’Éducation ce qui réduit d’autant les budgets des écoles. De plus, elles dictent dans les moindres détails l’allocation des budgets des écoles et ainsi déresponsabilise les intervenants de première ligne.
Comme le démontre le cas de l’Allemagne, c’est exactement le contraire qu’il faut faire. Il faut
décentraliser la gestion des écoles et responsabiliser les directeurs, les enseignants, les parents et les élèves.
La crise budgétaire offre une opportunité en or, en se débarrassant de ces bureaucraties d’un autre âge, de réduire les coûts du réseau de l’éducation et surtout d’améliorer la qualité des écoles publiques.
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