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Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

16 septembre, 2009

Éducation : il ne faut pas chercher « midi à quatorze heures »

Comme le démontre le cas de l’Allemagne (voir le texte ci-après), s’il y avait une véritable volonté politique, il serait relativement facile d’améliorer l’efficacité du système d’éducation.

Premièrement, on se débarrasse des Commissions scolaires. Ce sont des bureaucraties inutiles qui consomment une part non négligeable des ressources financières du ministère de l’Éducation.

Deuxièmement, on coupe de moitié les bureaucrates du ministère en limitant leur rôle à définir les normes et à veiller à leur application.

Troisièmement, on réécrit les conventions collectives. Le rôle des syndicats n’est pas de gérer le système d’éducation. Leur rôle est de protéger leurs membres des abus.

Finalement, on responsabilise les directeurs d’école et on remplace les incompétents.
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Moins de bureaucratie, plus de créativité
Sébastien Ménard, Le Journal de Montréal, 16/09/2009

AIX-LA-CHAPELLE Sans commission scolaire à qui rendre des comptes, les directeurs d'école sont très autonomes et créatifs en Allemagne. Chacun décide comment lutter contre le décrochage, que ce soit en envoyant des profs cueillir les «élèves à risque» directement à la porte de leur maison ou en leur fournissant un téléphone cellulaire.
«Toutes les écoles sont différentes et elles tentent toutes, chacune à leur manière, d'avoir le moins de décrocheurs possible. Les méthodes varient beaucoup d'un endroit à l'autre», dit Manfred Paul, directeur de l'école Aretzstraße, à Aix-la-Chapelle, une ville de 260000 habitants.
Cette grande autonomie suscite l'envie chez les directeurs d'écoles du Québec.

Contrairement à ce qu'on observe chez nous, les commissions scolaires n'existent pas en Allemagne. Ce sont les municipalités qui s'occupent de l'entretien des édifices et de la gestion du personnel de soutien, alors que les directeurs décident seuls de la conduite de leur école.
Signer un contrat
Manfred Paul ne manque d'ailleurs pas d'imagination pour garder ses 400 élèves en classe. Il leur offre du travail rémunéré, à l'intérieur même de l'école, et se sert des profits pour embaucher un employé professionnel qui s'occupe justement des décrocheurs potentiels.
Depuis peu, l'institution fournit également un téléphone cellulaire aux élèves qui s'absentent trop souvent et qui sont les plus susceptibles de décrocher. En contrepartie, les jeunes doivent signer un contrat dans lequel ils s'engagent à être présents en classe. «On a constaté qu'on avait beaucoup de difficulté à joindre certains élèves, explique M. Paul. Avec le cellulaire, on peut les appeler en tout temps, s'ils ne sont pas à l'école.»
Mais il faut parfois en faire plus, reconnaît le directeur. Il peut arriver, par exemple, qu'un prof soit envoyé «en mission» faire le pied de grue devant la maison d'un élève pour l'escorter à l'école, a-t-on raconté au Journal.
Clientèle difficile
La stratégie déployée par Manfred Paul donne de bons résultats. L'an dernier, 96 % des jeunes qui ont quitté son établissement avaient obtenu un diplôme.
L'école Aretzstraße accueille pourtant une clientèle démunie, faible académiquement et majoritairement composée d'immigrants. «On tente de faire de notre école un véritable milieu de vie, pas seulement un lieu d'enseignement», dit le directeur.

1 commentaire:

Québec de Droite a dit...

J'aime bien tes commentaires, relativemnt simple et lucide.

Oups lucide, c'est un mot qui n'est dans le vocabulare de nos politiciens !