Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

24 février, 2008

Le directeur d’hôpital, un missionnaire ou un naïf?

Dans sa vidéo, Joanne Marcotte décrit les contraintes imposées aux directeurs d’hôpitaux par le ministère, les syndicats et les ordres professionnels.

Dans un hôpital le ministère impose le budget et décide, dans les moindres détails, comment ce budget sera dépensé. De plus, les conventions collectives et les ententes négociées entre le ministère et les ordres professionnels déterminent toutes les facettes de l’organisation du travail. Dans ce contexte le directeur d’hôpital est tout au plus un pion pouvant servir de bouc émissaire aux bureaucrates.

Les directeurs les plus dynamiques cherchent par tous les moyens à contourner les contraintes qui leur sont imposées afin de fournir un service minimum aux patients. S’ils réussissent ils auront la satisfaction d’avoir aidé leurs concitoyens. S’ils se font prendre ils subiront le courroux des politiciens et des bureaucrates. Il faut être missionnaire ou naïf pour accepter de travailler dans de telles conditions.

Dans le vrai monde, le directeur général développe son plan d’affaire, le fait approuver par le C. A. et rapporte périodiquement les résultats obtenus par rapport au budget approuvé. Il a l’entière liberté d’organiser le travail en fonction des besoins.

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