Alors que le taux de chômage est sous les 7% en Angleterre,
il se maintient au-dessus de 10 % en France.
Pourquoi?
La dernière crise économique et financière a eu le mérite d’identifier
clairement les gouvernements qui vivent au-dessus de leur moyen, c’est-à-dire
la plupart des gouvernements occidentaux. Certains, comme l’Angleterre et l’Irlande,
ont rapidement réduit les dépenses pour rééquilibrer leur budget. Les banques
en ont obligé d’autres, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, à réduire leur train
de vie. Enfin, certains dont la France et le Québec, adepte incorrigible de la
théorie économique keynésienne, pour ne pas dire adepte de la pensée magique,
ont augmenté les dépenses.
Les résultats parlent d’eux-mêmes. Les premiers ont évité le
pire et sont aux portes d’une reprise économique durable. Les deuxièmes ont
perdu le contrôle de leur économie aux mains des banquiers. L’expérience fut
traumatisante et le chômage a atteint des taux dépassant parfois 25%. Mais le
remède sauva le patient et ils sont en voie de reprendre le contrôle de leur
économie. Enfin, les derniers, dont la France, végètent dans le peloton de
queue des pays de l’OCDE.
Le Québec a été épargné grâce à la bonne performance de l’économie
canadienne et à la péréquation. Mais nous avons atteint le mur. À moins de
résolument réduire nos dépenses pour équilibrer le budget, les banquiers nous
pousserons dans le cercle vicieux des gouvernements irresponsables :
décote des agences de cotation, augmentation des taux d’intérêt, augmentation
des déficits budgétaires, réductions des dépenses, et on recommence.
Nul ne peut prédire à quelle profondeur nous trouverons le
plancher qui nous permettra de rebondir. Pourquoi prendre le risque?
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