Mais dans quelle société vivons-nous? Comment peut-on
accepter qu’un organisme, dont la mission est d’aider les acériculteurs,
confisque littéralement leur production.
La FPAQ prétend avoir un monopole absolu sur la mise en
marché du sirop d’érable produit au Québec. Les trois producteurs l’accusent,
avec raison, d’être un monopole mafieux et en appellent à la justice pour lui faire
entendre raison. Une autre anecdote qui confirme que dans le modèle collectiviste
québécois, les droits de propriété
privée et le principe de « présomption
d’innocence » ne pèsent pas lourd devant un monopole étatique.
Que les acériculteurs se regroupent en fédération pour la
mise en marché de leur sirop me semble tout à fait logique, mais fallait-il
pour autant créer un monopole étatique digne de l’ex-URSS?
La FPAQ ne serait-elle pas plus dynamique et à l’écoute de
ses membres si les acériculteurs y adhéraient volontairement? Les monopoles, à
plus forte raison s’ils sont étatiques, sont des monstres plus vigilants à
protéger leurs privilèges qu’à aider leurs membres.
Encore une fois, les politiciens interventionnistes (un
oxymoron) n’ont pas regardé plus loin que le bout de leur nez (la prochaine
élection). Ils ont créé un monstre qui est en voie de tuer toute initiative
dans l’industrie acéricole. Après on se demande pourquoi l’économie québécoise
est aussi léthargique.
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