Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

16 septembre, 2013

La FPAQ, un monopole étatique digne de l’ex-URSS

Le 16 avril dernier, la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) a saisi 250 000 livres de sirop d’érable, propriété de trois producteurs de l’Estrie et de la Beauce. On leur reproche de vouloir vendre leur sirop aux États-Unis sans passer par la FPAQ.

Mais dans quelle société vivons-nous? Comment peut-on accepter qu’un organisme, dont la mission est d’aider les acériculteurs, confisque littéralement leur production.

La FPAQ prétend avoir un monopole absolu sur la mise en marché du sirop d’érable produit au Québec. Les trois producteurs l’accusent, avec raison, d’être un monopole mafieux et en appellent à la justice pour lui faire entendre raison. Une autre anecdote qui confirme que dans le modèle collectiviste québécois, les droits de propriété privée et le principe de « présomption d’innocence » ne pèsent pas lourd devant un monopole étatique.

Que les acériculteurs se regroupent en fédération pour la mise en marché de leur sirop me semble tout à fait logique, mais fallait-il pour autant créer un monopole étatique digne de l’ex-URSS?

La FPAQ ne serait-elle pas plus dynamique et à l’écoute de ses membres si les acériculteurs y adhéraient volontairement? Les monopoles, à plus forte raison s’ils sont étatiques, sont des monstres plus vigilants à protéger leurs privilèges qu’à aider leurs membres.

Encore une fois, les politiciens interventionnistes (un oxymoron) n’ont pas regardé plus loin que le bout de leur nez (la prochaine élection). Ils ont créé un monstre qui est en voie de tuer toute initiative dans l’industrie acéricole. Après on se demande pourquoi l’économie québécoise est aussi léthargique.

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