L'innocence
du carbonne, l'effet de serre remis en question, 304 pages, édité
chez Albin Michel (2 septembre 2013.
Sauver
le climat pour mieux sauver la planète. Belle ambition
dont la réalisation semble encore empêchée par un
coupable unique, responsable de l'effet de serre et du
réchauffement climatique : le gaz carbonique. En
effet, que ce soit dans le débat actuel sur la «
transition écologique » et dans l'ensemble des
projets soumis par les autorités européennes ou dans
les propositions de l'acte III de la décentralisation,
il est le grand coupable désigné à la vindicte et
condamné par une taxation aveugle.
Et si ce coupable était indispensable à la vie sur terre ? Et si la taxation systématique du « carbone » » était une erreur funeste et que d'autres approches étaient possibles? Et si nous avions besoin de plus de science pour approfondir la question sur des bases véritablement solides ?
À partir d'un point de vue strictement scientifique qui n'esquive pourtant pas le débat, François Gervais s'oppose à la conception univoque et réductrice qui fait du gaz carbonique le responsable de tous les maux et interdit finalement de repenser à la fois les bases d'une solidarité Nord-Sud plus juste et une politique énergétique ambitieuse.
François
Gervais est professeur émérite à l’Université
François Rabelais de Tours. Physicien, spécialiste
de thermique et d’infrarouges, il y a dirigé un
laboratoire associé au CNRS. Il est membre du
Conseil scientifique du Pôle de compétitivité S2E2
"Smart electricity cluster" et
Vice-président de Centre-Sciences. Médaillé du
CNRS en thermodynamique et primé par l’Académie
des Sciences, il a été retenu par le GIEC comme
évaluateur critique des rapports de l’organisme.
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