Dans cet ouvrage de 227 pages publié par le Cato Institute,
les auteurs Patrick J. Michaels et Robert C. Balling Jr. décrivent à quel point
les publications scientifiques sur le réchauffement climatique sont biaisées et
beaucoup trop alarmistes.
Les auteurs, tout comme plusieurs autres State
Climatologists, se sont fait montrer la porte en raison de leur trop grand
scepticisme face aux conséquences désastreuses du réchauffement climatique,
telles que prédites par certains "experts". La vérité est que les
politiciens se sont bâtis un agenda politique autour du réchauffement climatique
et que tout ce qui nuit à cet agenda est écarté du chemin. Cependant, lorsque
l’on se base sur de réelles observations scientifiques, et non sur de mauvaises
interprétations de modèles biaisés, on peut voir que la réalité est différente
et moins effrayante.
Ce livre se veut donc un résumé de recherches scientifiques
provenant des quatre coins du globe, démontrant que le réchauffement climatique
n’est pas aussi grave qu’on veut nous le faire croire. Ces études n’ont jamais
trouvé leur chemin dans Nature ou Science, ni dans aucun média de masse,
non pas par leur manque de rigueur ou leur mauvaise qualité, mais bien parce
qu’elles feraient du tort à la "cause".
Tout d’abord, les auteurs nous expliquent que les prévisions
quant au réchauffement climatique et ses impacts sont basées sur des modèles
théoriques, lesquels sont souvent en contradiction avec les observations. Ces
modèles ne sont en fait pas plus fiables que ceux utilisés pour prévoir la
météo à long terme au Téléjournal. Ensuite, ils nous démontrent que les mesures
de températures sont biaisées (stations versus ballons versus satellites), et
que les multiples ajustements apportés aux données du IPCC sur-estiment le
réchauffement climatique de 1975 à aujourd’hui de 25% à 30%. Leur estimation
est 0.13 degrés Celsisus par décennie plutôt que 0.17 estimé par le IPCC.
Le livre traite ensuite des catastrophes générallement
associées au réchauffement climatique, en commençant par les ouragants.
Les auteurs démontrent qu’il n’y a pas de lien solidement établi entre le
réchauffement et la fréquence/sévérité des ouragants. Quant à la fonte des
glaciers, celle-ci ne semble pas avoir accéléré outre mesure, même qu’en
Antarctique on dénote une augmentation de la banquise! Même chose pour le
permafrost, qui ne semble pas prêt de relâcher des tonnes de méthanes dans
l’atmosphère de si tôt. En ce qui a trait aux feux de forêts et aux
sécheresses, aucune tendance notable n’est indiquée par les observations.
En somme, ce livre se veut une très intéressante revue
de littérature scientifique sur un sujet chaud. Cependant, certains le
trouveront un peu trop lourd de données scientifiques parfois difficiles à
comprendre et interpréter. Il dément les principaux arguments véhiculés par les
Al Gore de ce monde, visant à nous faire peur pour mieux nous manipuler. Le
livre ne nie cependant pas l’existence du réchauffement climatique
"anthropogénique" (causé par l’humain). Les auteurs semblent
d’ailleurs supporter le développement de nouvelles technologies qui permettront
de réduire l’impact de l’humain sur le climat. Je vous laisse sur le
prologue du livre, lequel illustre bien l’essence de ce qu’il
cherche à dénoncer:
"We
have 25 years or so invested in the work. Why should I make the data available
to you, when your aim is to try to find something wrong with it?" Phil
Jones, Intergovernemental Panel on Climate Change, February 21, 2005.
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