Après ça, comment croire au sérieux du grand brouhaha du
printemps érable? Comment croire que les étudiants comprenaient les enjeux
complexes du financement universitaire, alors qu’ils ne connaissent même pas le
nom du premier ministre?
La capsule de Guy Nantel révèle beaucoup plus que l’ignorance
des étudiants. Elle permet de conclure qu’ils sont facilement manipulables et
qu’en 2012 ils ont été instrumentalisés par les syndicats et les groupes
souverainistes pour démoniser le PLQ à la veille des élections.
Peut-être que les étudiants seraient plus motivés à devenir
des adultes responsables et capables de contribuer efficacement aux grands
débats de société si les droits d’accès
aux cégeps et aux universités correspondaient un peu mieux à leurs coûts réels.
En attendant, vaut mieux en rire pour ne pas trop déprimer.
1 commentaire:
La relève est prometteuse. Me voilà rassuré...
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