Pour le PQ la solution à tous les problèmes réside dans la
création de structures étatiques toujours plus grosses. Si un programme ne
fonctionne pas, ce n’est pas parce qu’il est inutile ou qu’il est mal conçu,
mais parce que l’organisation responsable de sa gestion est trop petite. Alors,
il suffit de la faire grossir jusqu’à ce que les problèmes soient camouflés par
la structure.
Investissement Québec (IQ) n’a pas encore digéré la fusion
de la SGF et voilà que la BDEQ, une nouvelle structure, doit avaler l’IQ et la
SGF. Mais ce n’est pas tout, la BDEQ doit aussi avaler Capital émergence
Québec, Ressources Québec et les Centres locaux de développement (CLD). Il en
existe 120 à travers le Québec. Présentement les CLD relèvent des Conférences
régionales des élus (CRÉ) qui ne voient pas d’un bon œil cette nouvelle
structure centralisée et dirigée de Québec. Ils craignent, avec raison, des
interventions politiques à des fins électoralistes.
La BDEQ regroupera des professionnels en provenance d’IQ, de
la SGF, de Développement économique Québec, Ressources Québec et de Capital
Émergence Québec. IQ a avalé la SGF en avril 2011, mais n’a pas encore complété l’intégration des divers
professionnels. À ce rythme, il faudra au moins dix ans pour compléter l’harmonisation
de ces nombreuses structures. À moins bien sûr de négocier une nouvelle convention
collective qui regroupe toutes les clauses les plus avantageuses de chacune des
conventions collectives existantes, comme ce fut le cas lors des fusions
municipales.
Je suis prêt à gager un petit vingt que, contrairement aux
promesses des politiciens, les coûts de gestion de la BDEQ seront largement plus
élevés que la somme des coûts des différentes entités avalées par la BDEQ.
(Voir le texte de David
Descôteaux)
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