S’il y a deux expressions que je ne peux plus entendre sans
grincer des dents ce sont : « C’est un projet de société » et « C’est
un choix de société ». Une recherche Google pour « projet de société »+lapresse+ledevoir+radiocanada
donne 264 000 résultats. La même recherche pour « choix de société »
donne 62 100 résultats.
Pour les leaders étudiants, la gratuité des études
universitaires est un choix de société.
Pour les dirigeants de la CSN, les garderies à 7 $ est un
choix de société.
Pour l’UPA, la gestion de l’offre est un choix de société.
Pour les écolos, le bannissement des énergies fossiles est
un projet de société.
Etc.
Si l'on en croit les éditorialistes et chroniqueurs
interventionnistes, en particulier à La Presse, au Devoir et à Radio-Canada,
tout est un choix ou un projet de société.
C’est quoi au juste un « choix ou projet de société »?
Il me semble que pour qualifier un choix ou un projet de « société »,
celui-ci devrait avoir fait l’objet d’un débat public et avoir été approuvé par
référendum par au moins une majorité simple de la population en âge de voter.
Les écolos-syndicalos-socialos-médiacos biens pensants ont
tellement galvaudé l’expression « choix/projet de société » que cela
ne veut plus rien dire. Tout au plus, les choix politiques qualifiés de « choix
ou de projets de société » sont des choix et des projets promus par des
groupes d’intérêts qui représentent un infime pourcentage de la population.
Afin de redonner toute sa signification aux expressions « projet
de société » et « choix de société » leur utilisation devrait
être bannie à moins de pouvoir démontrer qu’au moins 50 % plus un des électeurs
les aient approuvées.
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