Depuis sa création le magazine nagg dénonce le fait que les services fournis par un monopole d’état sont dispendieux et de mauvaises qualités. Ceci est dû au fait que dans un monopole d’état ce sont les besoins du « système » qui priment. Les bureaucrates et les syndicats veillent à ce que le « système » ne manque de rien. Ils n’hésitent pas à sacrifier le bien-être des usagers pour y arriver.
Dans un environnement compétitif c’est tout le contraire. Pour survivre l’entreprise doit satisfaire en priorité les besoins des usagers.
Une nouvelle étude sur le système d’écoles privées en Ontario confirme le bien fondé de ce point de vue.
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Les écoles privées de l'Ontario: des communautés bienveillantes qui favorisent l'épanouissement des enfants
Les décideurs devraient s'inspirer des succès des écoles privées pour
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améliorer le réseau public
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OTTAWA, le 26 mai /CNW Telbec/ - Les parents qui assument les coûts élevés d'une école privée sont généralement convaincus que leurs enfants seront mieux instruits que s'ils fréquentaient une école du réseau public.
Une nouvelle étude en Ontario vient identifier les éléments d'une éducation privée les mieux appréciés des parents.
Et selon les responsables de l'étude, les décideurs devraient s'inspirer de leurs recherches pour améliorer le système public.
L'étude a été réalisée à partir d'un sondage de parents dont les enfants fréquentent une école privée en Ontario.
Deani Neven Van Pelt, professeure adjointe à la Faculté d'éducation de Redeemer University College (Ancaster, Ontario); Derek Allison, professeur adjoint à la Faculté d'éducation au University of Western Ontario; et Patricia Allison, chargée de cours à Western, ont ensuite analysé les résultats de ce sondage.
Leur étude a été présentée au Congrès.
Selon la Dre Neven Van Pelt, environ six pour cent des élèves aux niveaux primaire et secondaire en Ontario fréquentent une école privée. Ces écoles sont créées soit pour des raisons religieuses, soit pour des raisons académiques.
Parce qu'elles ne reçoivent aucun financement de la part du gouvernement provincial, ces écoles coûtent cher aux parents qui décident d'y envoyer leurs enfants. Ceci est particulièrement vrai, affirme-t-elle, pour les parents qui choisissent une école privée pour des raisons de religion.
Les chercheurs ont voulu savoir ce qui motivait une famille à assumer de tels coûts.
La Dre Neven Van Pelt dit que le programme d'enseignement, la qualité de l'instruction et des professeurs dévoués ont tous leur importance. Mais selon elle, le plus surprenant a été l'importance accordée à la communauté scolaire elle-même.
Les parents ont souvent raconté comment ils se sont sentis bien entourés par la communauté scolaire, qui leur a offert un soutien à toute épreuve - et ce dans plusieurs aspects de leurs vies. Ils rapportent avoir trouvé dans cette communauté en sentiment de compassion pour les enfants et pour la famille.
Selon les parents, cette communauté bienveillante a permis à leurs enfants de s'épanouir.
"Ca m'a donné tout un choc que de lire des histoires semblables les unes après les autres." affirme la Dre Neven Van Pelt. "Pourquoi ne trouve-t-on pas ça dans le système public?"
"Voilà 30 ans que nous savons ce qu'il faut pour créer une écoleefficace," poursuit-elle, en expliquant qu'une école efficace doit être unecommunauté où tout le monde travaille en fonction du bien-être de l'élève.
Elle dit que les écoles privées, parce qu'elles sont indépendantes, sont plus flexibles et donc plus en mesure de faire en sorte que l'administration et les enseignants travaillent ensemble vers un but commun.
Cette façon de faire ne s'impose pas de l'extérieur, continue-t-elle : Pour être efficace, une école doit puiser dans ses propres ressources et créer sa propre communauté. Et voilà ce qui explique le succès des écoles privées.
Elle dit que les décideurs devraient s'inspirer de ces principes pour améliorer le réseau public.
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