Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

22 octobre, 2007

La religion écologique (3)

Il est inutile de raisonner avec les adeptes d’une religion. La foi ça ne se discute pas. Les fondamentalistes écologiques visent rien de moins que le retour à l’âge de pierre ou de préférence l’élimination de la race humaine.

Le test de la nécessité
Pierre Duhamel, L’Actualité.com, 1 octobre 2007

On pourrait connaître cette semaine la décision du gouvernement Charest au sujet du dossier Rabaska, le projet d’un port méthanier de près de 1 milliard de dollars en face de Québec. Les militants écolos mènent une lutte de tous les instants contre ce projet. Ils le trouvent laid et dangereux, mais, ultime argument, ils ne le trouvent pas nécessaire.

J’ai beaucoup de misère avec ce principe. Qu’est-ce qui est vraiment nécessaire? Votre lave-vaisselle est-il nécessaire? Votre automobile l’est-elle? Avez-vous vraiment besoin de deux téléviseurs ? Ne pourrait-on pas chauffer nos résidences à 19 degrés et porter un gros chandail, plutôt que de mettre le thermostat à 21 degrés? Bref, je trouve qu’il y a beaucoup de jello dans l’argument de ce qui est ou de ce qui n’est pas nécessaire.

Mais il y a surtout l’illusion qu’il ne faut produire que ce que nous consommons. Dans le cas de Rabaska, nous n’avons pas besoin de plus de gaz naturel (ce qui est du reste faux), donc ce projet est inutile. Dans le cas des projets de barrages, l’électricité qu’ils produiraient serait destinée à l’exportation, ils ne seraient donc pas nécessaires. CQFD. Fin de la démonstration.

Cela est un concept stupide et dangereux. Le Québec exporte 60 % de sa production. Si je suis ce raisonnement, il faudrait diminuer notre production de biens de 60 % ? En prime, et je fais là de l’ironie, on pourrait fermer tant qu’à y être 60 % de nos usines et économiser autant en énergie non nécessaire!

Cet argument, servi trop souvent par les militants environnementalistes, est une supercherie. Nous vivons de notre commerce, soit de notre capacité à vendre ce que nous produisons de plus que ce qui nous est nécessaire. La mentalité du «pas nécessaire» est une aberration anti-économique. En plus, elle pourrait tuer dans l’œuf tous les projets susceptibles d’enrichir la communauté. La défense de l’environnement mérite mieux.

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