·
répondre aux besoins alimentaires des Québécois
·
appuyer la prospérité économique du Québec.
Mais qui peut
être contre satisfaire ses besoins alimentaires et appuyer la prospérité
économique du Québec? Personne n’est contre la vertu.
Malheureusement,
à qualité égale et selon les saisons, les produits québécois coûtent beaucoup
plus cher à produire. Au milieu de l’hiver, les tomates de serre Savoura
coûteront toujours plus cher que les tomates mexicaines ou chiliennes.
Mais pour les
politiciens cela n’est pas un problème. Il suffit d’obliger Hydro-Québec à
fournir de l’électricité à rabais
aux entreprises serricoles. En effet, la Régie de l'énergie s'est rendue aux arguments du
gouvernement du Québec et a autorisé une baisse des tarifs d’électricité pour
les serriculteurs. C’est une subvention invisible à l’oeil des contribuables,
mais non moins onéreuse.
En offrant des
produits québécois à un prix moindre que ce qu’ils coûtent à produire, le
gouvernement trompe les consommateurs, encourage l’inefficacité des entreprises
concernées et nuit au bon fonctionnement des marchés.
La nouvelle
politique de souveraineté alimentaire appauvrira les Québécois. Les revenus
perdus par Hydro-Québec ne seront plus disponibles pour investir dans son développement
ou pour verser en dividende au gouvernement. C’est tout le contraire de l’objectif
énoncé de la politique prétendant appuyer la prospérité économique du Québec.
La Politique de
souveraineté alimentaire est un subterfuge qui vise avant tout à utiliser
l’argent des contribuables pour satisfaire les lobbys de l’industrie agroalimentaire
et racoler les socialo-écolos.
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