Le but premier de la bureaucratie semble être d’écoeurer les honnêtes citoyens afin qu’ils se conforment, sans rouspéter, aux diktats des règlements.
Dans un texte publié dans cyberpresse le 22 juin dernier, Michel Girard relate le cas des individus en affaire (le Québec en compte 550 000) qui devaient envoyer leurs déclarations de revenus avant le 15 juin à minuit. Toutefois, le lock-out de Postes Canada leur a sérieusement compliqué la vie.
Compte tenu des circonstances le gros bon sens aurait voulu que le ministère retarde de quelques jours la date limite d’envoi des déclarations de revenus pour éviter les pénalités de retard prévues à la loi. Mais non, le lock-out des Postes, ce n’était pas le problème des fonctionnaires. Les contribuables affectés n’avaient qu’à s’organiser en conséquence, quitte à payer un taxi pour livrer leurs déclarations.
Dans le cas d’une déclaration reçue en retard, une pénalité de 5 % du solde impayé leur a été facturée. Pour se déculpabiliser, le ministère argumente qu’il existe une procédure qui permet aux mécontents de faire annuler ces pénalités.
Bonne chance! Des heures de plaisirs improductifs.
Un autre bel exemple qui démontre éloquemment que pour le système, les contribuables ne sont que des cochons de payeurs de taxes.
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