Dans un texte publié dans la Presse, Vincent Marissal nous raconte l’anecdote d’une amatrice de champagne qui s’est rendu compte qu’il est interdit d’importer, même en importation privée, du vin au Québec si l’étiquette n’est pas bilingue!
Tout le ridicule d’une règlementation tatillonne, inutile, anachronique, appliqué aveuglément se retrouve dans cette anecdote.
Les fonctionnaires de la SAQ s’en lavent les mains puisque, selon eux, il s’agit d’une exigence fédérale. Toutefois, il semble que cette exigence ne s’applique pas aux importations de la LCBO (Liquor control board of Ontario). Mystère et boule de gomme!
Quoi qu'il en soit, reconnaissant tout le ridicule de la situation, les fonctionnaires de la SAQ proposent de régler le problème en apposant eux-mêmes un autocollant bilingue sur les bouteilles, au frais de l’importatrice bien entendu.
Il existe des milliers de règlements dont le but annoncé est de protéger les consommateurs, mais qui ne font qu’entraver les libertés individuelles.
C’est là tout le problème des gouvernements qui veulent tout règlementer. Les règlements se multiplient, se contredisent et deviennent désuets, mais continuent d’exister et pourrissent la vie de tout le monde. Pire, ils deviennent autant d’occasions de corruption des fonctionnaires.
Si un règlement devenu inutile empêche un honnête citoyen d’arriver à ses fins, n’est-il pas légitime de chercher un moyen de le contourner?
Certes, la vie en société exige des lois et des règlements pour baliser les relations entre les individus, mais est-il nécessaire qu’ils soient tellement explicites et détaillés qu’ils deviennent rapidement nuisibles?
Les règlements sont écrits dans le but d’empêcher ou d’imposer quelque chose : empêcher les abus, imposer un comportement, etc. Il vaudrait mieux qu’ils soient écrits dans le but de préserver le libre choix des individus. Si telle était la philosophie guidant la préparation des lois et des règlements qui en découlent, ceux-ci seraient plus flexibles et faciles d’application. Dans certains cas, cela ouvrirait potentiellement la porte à l’interprétation des fonctionnaires, mais est-ce que cela serait plus dommageable que la situation présente?
Finalement, tous les règlements devraient avoir une date de péremption pour obliger les fonctionnaires à les actualiser périodiquement, voire les annuler.
Que l’État se contente d’être juste, nous nous chargerons d’être heureux.---- Benjamin Constant
Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement
Vaut mieux en rire!
Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry
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