La profession d’enseignant est certainement la plus noble
d’entre toutes. Non seulement du point de vue de la transmission des
connaissances, mais aussi par l’influence qu’un (e) enseignant (e) exerce sur
les élèves. Qui ne connaît pas un (e) enseignant (e) qui a fait « la
différence » dans la vie d’un (e) adolescent (e).
Malheureusement, les embûches bureaucratiques, les
conventions collectives calquées sur les principes de l’âge industriel
(primauté de l’ancienneté), dévalorisent la profession, éloignent les meilleurs
candidats et démotivent les meilleurs enseignants (es).
En France, il y a 840 000 enseignants pour 12 millions
d'élèves (soit un prof pour 14,28 élèves) pourtant les résultats de ces élèves
n'arrêtent pas de dégringoler dans les tests PISA.
Au Québec, le ratio
élève/professeur est le même qu’en France, 14,3. Heureusement, nos
résultats PISA sont bien meilleures que ceux de la France, mais bien en deçà de
ceux des pays asiatiques.
Qu’attendons-nous pour valoriser la profession d’enseignants
en créant un ordre professionnel (reconnaissance sociale) et en remplaçant le
critère d’ancienneté par celui de compétence dans les conventions collectives?
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