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04 décembre, 2015

Climat : 15 vérités qui dérangent (1)

Dans ce premier épisode, l’auteur analyse la nature du GIEC.

51ndlXBACrL._SX343_BO1,204,203,200_Climat : 15 vérités qui dérangent est un livre écrit par un collectif, sous la direction d’István Markó, professeur de chimie à l’Université Catholique de Louvain. Font également partie de ce collectif, s’exprimant à titre personnel, les intellectuels et les scientifiques belges suivants :
  • Anne Debeil, ingénieur civil chimiste, ingénieur conseil en sécurité et environnement
  • Ludovic Delory, essayiste et journaliste
  • Samuel Furfari, ingénieur civil chimiste, maître de conférences à l’Université Libre de Bruxelles
  • Drieu Godefridi, docteur en philosophie, essayiste et administrateur de société
  • Henri Masson, ingénieur civil, docteur en sciences appliquées, professeur émerite de l’Université d’Anvers
  • Lars Myren, ingénieur civil chimiste, ingénieur conseil en sécurité et environnement
  • Alain Préat, docteur en géologie, professeur à l’Université Libre de Bruxelles
Ce livre poursuit deux objectifs essentiels :
  • déverrouiller le débat sur le changement climatique
  • exprimer les raisons d’un triple questionnement, qui se traduit par 15 vérités qui dérangent, allusion non voilée au film de propagande de David Guggenheim, Une vérité qui dérange (2006), où Al Gore tient la vedette.
Aujourd’hui la recension de ce livre porte sur le premier terme de ce questionnement, à savoir la nature du GIEC et les 5 vérités qui dérangent à son propos.
Quelle est donc la nature du GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ?
Le GIEC n’est pas un organisme scientifique
Le GIEC, ça a la couleur de la science, ça a le goût de la science mais ce n’est pas de la science. Il comprend trois groupes consultatifs (600 scientifiques) :
  • le Groupe I fait la synthèse des travaux qui sont publiés sur les changements climatiques causés par l’homme
  • le Groupe II évalue les impacts négatifs pour l’homme de ces changements
  • le Groupe III évalue les moyens à mettre en œuvre pour limiter ces effets négatifs
On l’aura remarqué, le GIEC a un préjugé de départ, il ne s’intéresse qu’aux changements climatiques causés par l’homme…
En dehors de ces trois groupes, il y a une assemblée plénière, composée majoritairement de non-scientifiques, représentant les gouvernements ; au total 2500 personnes sont mobilisées pour la cause ; c’est elle qui a le pouvoir décisionnel.
Le GIEC est donc bien avant tout un organisme politique.
Le GIEC entretient la confusion entre les registres scientifique et politique
La science s’occupe des faits, de ce qui est. La politique s’occupe de ce qu’il faut faire, de ce qui doit être. À partir du moment où un scientifique ne dit pas seulement ce qui est, mais ce qu’il faut faire, il sort de son domaine. Il a bien sûr le droit de le faire, mais ce faisant il fait de la politique : une obligation morale ne découle pas d’un fait.
Le GIEC est au cœur d’une puissante coalition d’intérêts particuliers
Le GIEC est le soleil d’une galaxie. Gravitent autour de lui :
  • les gouvernements, qui le font vivre et en contrepartie reçoivent sa caution scientifique
  • les ONG, qui reçoivent cette même caution et à qui en contrepartie le GIEC renvoie l’ascenseur en s’inspirant de leurs travaux
  • les partis politiques (Note de l’Auteur : qui jouent sur la peur pour justifier leur importance)
  • les instituts et centres de recherche, auxquels le GIEC donne une raison d’être et qui sont autant de relais pour lui
  • les universitaires, qui bénéficient d’une visibilité médiatique bénéfique pour leurs carrières et qui apportent au GIEC leur caution intellectuelle
  • les médias (Note de l’Auteur : qui ne se posent pas de questions et se complaisent dans un alarmisme vendeur)
  • les entreprises des technologies vertes, qui doivent au GIEC leur existence, et à ses normes leur pérennité.
Le GIEC refuse généralement le débat scientifique argumenté avec les scientifiques opposés à ses thèses
Le collectif énumère une vingtaine d’arguments, regroupés en quatre types différents et utilisés par le GIEC pour refuser le débat :
  • La science a déjà tranché : les thèses opposées émaneraient de minoritaires ; au regard des 600 scientifiques patentés GIEC, que pèsent les 700 scientifiques renommés, recensés par le Sénat américain, qui s’opposent aux travaux du GIEC ? Il y aurait consensus sur l’origine anthropique du réchauffement climatique ; que vaut un consensus décrété par ceux qui décident qui est consensuel ? Le débat serait clos ; une théorie qui ne peut pas être débattue ne perd-elle pas son caractère scientifique ?
  • Les climato-sceptiques ne sont pas crédibles : ils ne sont pas tous scientifiques ; et Al Gore ? et Nicolas Hulot ? Ils sont rarement climatologues ; les experts du GIEC le sont-ils tous ? Ils ne procèdent pas dans leurs travaux comme d’authentiques scientifiques ; le scepticisme n’est-il pas à la base de toute démarche scientifique? Ils ne publient pas beaucoup dans les revues scientifiques peer review ; ne sont-elles pas souvent aujourd’hui aux mains des partisans du réchauffement d’origine anthropique ? Etc.
  • Les climato-sceptiques sont malhonnêtes : ils sont stipendiés par l’industrie des énergies fossiles ; ne fait-elle pas pourtant maintenant des recherches sur les énergies renouvelables ? Ils sèment le doute sans croire nécessairement à ce qu’ils affirment ; ne proposent-ils pas des explications alternatives ? leurs adversaires ne sont-ils pas des semeurs de peur ? Ils sont des révisionnistes, voire des négationnistes ; l’insulte n’est-elle pas l’argument ultime de ceux qui ont tort ? que peuvent-ils bien nier d’abord, puisqu’il n’y a pas de lien scientifique établi entre l’activité humaine et le réchauffement ?
  • Discuter avec les climato-sceptiques est une perte de temps : il y a urgence ; et si on se trompe lourdement sur le diagnostic ? Il y a quantité de sites pour démolir leurs arguments ; ces arguments ne sont-ils pas caricaturaux ? n’est-il pas facile de démentir un contradicteur en son absence ? La science ne se décide pas dans les médias ; leurs adversaires ne refusent-ils pas tout débat dans d’autres enceintes ? n’utilisent-ils pas eux-mêmes les médias pour diffuser leurs thèses ?
Le GIEC dénigre, calomnie et entrave la liberté d’expression de ceux qui ne partagent pas ses thèses
Il ne s’agit pas là d’une accusation faite à la légère. Le collectif cite le bienheureux Al Gore : « Vous avez le devoir de réduire au silence ceux qui s’opposent au GIEC » (Conférence donnée à l’American Geophysical Union, San Francisco, 2008).
Et les fidèles de la religion climatique appliquent le précepte : Jean-Pascal van Ypersele, Vice-Président du GIEC, a, par exemple, fait interdire, le 1er septembre 2011, la conférence de deux professeurs internationaux organisée par la Fondation Universitaire de Bruxelles…
Autre exemple : une pétition n’a-t-elle pas été lancée à l’Université Catholique de Louvain pour que soit sanctionné István Markó qui a l’outrecuidance d’exprimer son scepticisme sur les travaux du GIEC ?

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