Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

24 octobre, 2014

La campagne « ASSEZ » du Parti Conservateur du Québec

Le PCQ vient de lancer la campagne « ASSEZ ». Vous pouvez participer à cette campagne en affichant votre ras-le-bol au moyen d’autocollants que vous pouvez vous procurer sur le site internet du parti. Vous pouvez aussi exprimer votre ras-le-bol directement ici. Je souhaite que la campagne « ASSEZ » lancée par le parti conservateur fasse boule de neige.

Voici la liste de mes « ASSEZ » :

       ·         J’en ai assez des impôts, taxes et tarifs confiscatoires;
·         J’en ai assez du capitalisme de copinage;
·         J’en ai assez des règlements qui me pourrissent la vie pour éviter des évènements malheureux, mais rarissimes;
·         J’en ai assez des attentes à l’urgence;
·         J’en ai assez des attentes pour voir un médecin;
·         J’en ai assez des locaux délabrés dans les écoles;
·         J’en ai assez des fonctionnaires qui torpillent le moindre effort de rationalisation des dépenses;
·         J’en ai assez du peu d’imputabilité des politiciens et des bureaucrates;
·         J’en ai assez de la déresponsabilisation des individus;
·         J’en ai assez de payer 4 ou 5 fois le prix coûtant d’une bouteille de vin;
·         J’en ai assez du prix minimum de l’essence;
·         J’en ai assez de la gestion de l’offre;
·         J’en ai assez des groupes d’intérêt qui prétendent parler en mon nom;
·         J’en ai assez des employés municipaux qui gagnent 35% de plus que leurs confrères du public et du privé;
·         J’en ai assez de me faire voler par des entrepreneurs véreux;
·         J’en ai assez des nominations politiques sans égard à leurs compétences;
·         J’en ai assez des écologistes qui s’objectent à tous développements économiques;
·         J’en ai assez des artistes qui abusent de leur popularité pour promouvoir l’immobilisme;
·         J’en ai assez des bien-pensants qui me sermonnent comme les curés d’antan;
·         J’en ai assez des syndicats qui se croient au-dessus des lois;
·         J’en ai assez…….

Je suis persuadé que, comme moi, vous en avez assez de vous faire promettre des solutions qui n’atteignent jamais leurs buts.

Vous vous imaginez peut-être que les problèmes vont disparaître comme par magie, mais cela n’arrivera pas.

Depuis 40 ans, les gouvernements, tous partis confondus,  ont empilé des dettes et trouvé de nouvelles façons de fouiller plus profondément dans mes poches. Je ne sais pas pour vous, mais moi j’en ai assez de payer sans que les services s’améliorent, voire se détériorent, et que la dette publique augmente sans cesse.

Les interventionnistes argumentent que nous avons fait des choix de société et que maintenant on doit en assumer les coûts. En ce qui me concerne, ce sont les politiciens et les groupes d’intérêt qui ont choisi pour moi.  Pour être qualifié de choix de société, un programme devrait avoir fait l’objet d’un débat de société et avoir reçu l’approbation de la majorité des électeurs par voie de référendum. Aucun des programmes actuels ne satisfait ces critères. 

Bien sûr, il est important de dénoncer l’ineptie du mammouth étatique, sinon les promoteurs du tout à l’État  occuperont l’entièreté de l’espace médiatique comme ils le font depuis plus de quarante ans. Mais faire le ménage dans la fonction publique, ne retardera que de quelques années l’inévitable.

Il faut réduire le rôle de l’État dans l’économie et instaurer des mécanismes de concurrence dans la livraison des services considérés comme essentiels tels que la Santé et l’Éducation. Soyons sérieux, si on ne s’attaque pas aux problèmes à leurs sources, nous nous enfoncerons jusqu’à ce que les banquiers viennent sonner à notre porte. Là nous connaîtrons ce que c’est l’austérité. Pour s’en convaincre, il suffit de penser à la Grèce et à l'Espagne : des milliers de mises à pied, des réductions de salaire de 10% ou plus, un taux de chômage de plus de 20% et plus de 40% chez les moins de trente ans, etc.


Est-ce ça que nous voulons? Je tiens à ce que mes enfants et petits-enfants connaissent des jours meilleurs et soient fiers d’habiter au Québec. Il faut donc cesser d’entretenir un modèle économique interventionniste révolu qui est peu productif et coûteux et qui tue l’entrepreneuriat et l’innovation.

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