Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

19 septembre, 2009

Santé : pourquoi accepte-t-on l’inacceptable?

Chaque jour les médias nous rapporte les histoires d’horreurs du système de santé (voir ci-après). Pour chaque histoire racontée, il y en a certainement des centaines, peut-être des milliers, qui demeurent anonymes.

Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi les Québécois sont si tolérants envers les monopoles d’État, ces monstres qui bouffent l’énergie vitale de l’ensemble de la société.

Plusieurs diront que ce ne sont que des anecdotes et qu’il ne faut pas généraliser. Malheureusement, en santé, chaque cas, aussi anodin soit-il du point de vue statistique, est un drame pour la personne concernée.

Cette grande tolérance envers les monopoles d’État assure leur pérennité malgré la piètre qualité des services et les coûts exorbitants.
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Une patiente tannée d’attendre poursuit le CHUQ
Canoë, 17/09/2009

Une dame de 56 ans vient de déposer une mise en demeure au Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ), pour avoir accès à des traitements contre la douleur qu'elle attend depuis cinq mois.

Chantal Hay souffre d'une compression de la moelle épinière de deux vertèbres lombaires.
Elle a été référée par son médecin à la clinique de la douleur pour trois injections de cortisones, le 28 avril dernier.

Le délai d'attente pour ce type d'injection est de trois mois.

En août, n'ayant toujours pas subi de traitement, la patiente décide de contacter la clinique qui lui répond qu'aucun anesthésiste n'est disponible pour le traitement, que les horaires du mois de septembre ne sont pas sortis, et qu'il y a 25 patients avant elle.

Infirmière auxiliaire dans le secteur privé, l'état de santé de Mme Hay s'est détérioré.
Elle a également portée plainte à la Commissaire locale aux plaintes du CHUQ et elle a aussi saisi le Protecteur du citoyen de sa situation.

Tout cela a obligé l'établissement à réagir. Mme Hay vient tout juste d'apprendre qu'elle recevrait sa première injection le 14 octobre prochain.

Une semaine à vivre avec un foetus mort
Canoë, 17/09/2009

Histoire d'horreur ou délai normal? À Québec, une patiente du CHUL a dû attendre une semaine après avoir appris la mort de son foetus pour recevoir les traitement de curetage que son état rendait nécessaire.

Son conjoint étant employé d'une station de radio, l'affaire a fait grand bruit, se rendant jusqu'à la période de questions de l'Assemblée Nationale. Si la ministre déléguée aux Services sociaux, Lise Thériault, a jugé ce délai inacceptable, au CHUL, on le considère tout-à-fait normal dans les circonstances.

Mais le conjoint de la patiente parle d'une attente inhumaine, dans la mesure où, après la moitié de sa grossesse, sa conjointe a dû vivre une semaine, sachant qu'elle portait un foetus mort.

1 commentaire:

Tym_Machine a dit...

On accepte l'inacceptable en santé simplement par la théorie du cochon qui aime se rouler dans le caca. Quand tu n'as pas connu mieux, tu te contentes de ce que tu as.