Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

19 août, 2007

Les effets pervers de l’étatisme

La directrice de la garderie Coccinelle et les parents sont exaspérés par la lenteur des procédures pour déménager temporairement le jardin d'enfants, ravagé par les inondations de la rivière au Renard.

En effet, la situation donne de sérieux maux de tête aux parents qui n'ont pas de solution de rechange pour veiller sur leurs enfants
. (Source : Radio-Canada)
La directrice propose de déménager temporairement la garderie à la maison des jeunes située à proximité. Mais ce n’est pas si simple. La garderie étant subventionnée, elle ne peut rien faire sans obtenir au préalable l’autorisation du ministère. Mercredi, le 14 août 2007, le ministère l’a informé qu’il serait peut-être possible d’utiliser la maison des jeunes. Il propose d’inspecter les lieux mardi et si tout est conforme approuver la demande de déménagement jeudi prochain.

Voilà un bel exemple où on en arrive dans un état nounou qui réglemente tout ce qui bouge. Dans la vraie vie, une urgence requiert l’attention immédiate des responsables. Mais, pour les bureaucrates les urgences sont soumises à la disponibilité des fonctionnaires. Toutefois, ce qui est encore pire, c’est que les gens n’osent pas agir de leur propre chef, même lorsque la situation l’exige. C’est l’effet le plus pervers de l’étatisme.

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