Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

07 juin, 2006

Les parents québécois sont-ils irresponsables ?

Le gouvernement, dans sa grande sagesse habituelle, s’apprête à interdire aux parents qui envoient leurs enfants dans une garderie subventionnée, d’acheter les services supplémentaires qu’ils désirent pour leurs enfants. Encore une fois, un monopole gouvernemental prétendant agir en bon père de famille décide ce qui est le mieux pour nos enfants. Selon le gouvernement, les parents québécois sont des irresponsables incapables de décider eux-mêmes ce qu’ils veulent. Des fonctionnaires, que nous payons grâce à un régime fiscal usuraire, planifient et décident pour nous. Tous nos enfants recevront les mêmes services médiocres sous prétexte que le Québec est une société égalitaire et solidaire.

En 1997, lors de la création du régime des CPE, nous sommes passés d’un régime d’aide aux parents à un régime de subvention aux garderies. Le gouvernement s’est ainsi substitué aux parents et maintenant se croit justifier de décider pour eux quels services les garderies peuvent offrir. Ce modèle d’étatisme, que certains qualifient d’exemplaire, ignore totalement les réalités du monde moderne. Les parents ont besoin de solutions flexibles pour accommoder des horaires et des conditions de travail de plus en plus diversifiés. Mais dans un régime de garderie étatique ce n’est pas le régime qui s’adapte aux besoins des parents et des enfants, ce sont les parents et les enfants qui doivent s’ajuster à la rigidité du régime. Vous voulez des heures flexibles, vous désirez initier vos enfants aux arts, etc. oubliez çà. Tout ce qui ne peut être accommodé à l’intérieur des paramètres rigides concoctés par des fonctionnaires, eux-mêmes guidés dans leurs tâches par les syndicats, vous devrez vous en passer ou chercher ailleurs.

L’étatisation du régime des garderies est la source même de la plupart des problèmes vécus par les enfants, les parents et les garderies. Pour paraphraser un dicton bien connu sur l’institution du mariage : l’étatisation du régime des garderies est une institution créée pour résoudre des problèmes qui n’existeraient pas si l’institution elle-même n’existait pas.

Comment faire pour respecter les préférences des parents et réduire au minimum les possibilités de conflit ? Il suffit simplement de respecter le droit inaliénable des parents à choisir ce qu’ils désirent pour leurs enfants. À priori, le bon de garde ou l’équivalent, est l’instrument tout désigné pour redonner aux parents l’autonomie qu’ils ont perdue lors de la création du régime des CPE. Lorsque le pouvoir d’achat réside chez les bénéficiaires d’un service, les fournisseurs s’adaptent rapidement aux priorités de leurs clients. Au contraire, lorsque le financement provient du gouvernement les fournisseurs n’ont d’autres choix que de s’adapter aux exigences des fonctionnaires au détriment des clients.

Il est impératif que le régime de garderie du Québec soit soumis aux règles les plus élémentaires d’une économie de marché pour le plus grand bien des enfants, des parents et des fournisseurs de service. Les parents retrouveront ainsi le pouvoir de décider ce qu’ils désirent offrir à leurs enfants. Les CPE publics et privés retrouveront le droit de fixer les tarifs demandés afin qu’ils correspondent aux services dispensés. Les forces du marché trouveront rapidement le point d’équilibre entre les besoins financiers des garderies et la capacité de payer des parents.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Me semble que c'est la base.

Mais le monde au Quebec se font tellement eduquer tout croches qu'ils croient a la "solidarite" comme tu dis, comme si c'etait que tout le monde recoive des services poches sous un pretexte egalitaire. C'est peut etre egalitaire mais c'est du communisme, et l'Etat voulait mettre la main sur les bambins de 0-5 ans ca ne devrait pas surprendre personne, et ca devrait leur faire peur.

On va les avoir les fonctionnaires!