En général, ceux qui sont hostiles à la mondialisation prétendent qu'elle accroît les inégalités entre les pays, menace l'emploi et le niveau de vie et entrave le progrès social.
La mondialisation est un phénomène omniprésent à travers l'histoire. Les Égyptiens, les Grecs et les Romains ont pratiqué la mondialisation à leur façon et selon les mœurs et coutumes de leur temps. Les peuples les plus dynamiques et les plus ouverts sur le monde ont toujours été ceux qui ont progressé le plus rapidement. Grâce entre autre à la mondialisation ils ont éventuellement rattrapé les autres et parfois les ont dépassés. Au contraire, ceux qui se sont refermés sur eux-mêmes, au mieux ont stagné et souvent ont régressé. Le phénomène est le même aujourd'hui. Les nations qui érigent des barrières artificielles sous prétexte de protéger leurs citoyens leurs rendent un bien mauvais service. Leur culture et leur économie stagnent ou régressent alors que le reste du monde avance.
Ce n'est pas la mondialisation qui crée les inégalités entre les peuples c'est le protectionnisme. Prenons le cas de deux pays en voie de développement. L'un ayant une économie ouverte et offrant des garanties suffisantes à la propriété privée et l'autre préconisant que tout doit appartenir au gouvernement sous prétexte d'en faire profiter sa population. Le premier attirera des investissements créateurs de richesse alors que le second devra faire appel à la Banque Mondial.
Un investissement direct par une entreprise étrangère est beaucoup plus avantageux pour le développement d'un pays que le même montant prêté par la Banque Mondiale. Dans le premier cas, des usines seront construites, des emplois seront créés, des gens seront formés, des enfants seront scolarisés, etc. Dans le deuxième cas, il y a de forte chance pour qu'une partie importante des fonds soient dirigés vers des comptes en Suisse ou servent à financer le niveau de vie extravagant d'une élite corrompue. En prime, ce pays aura hérité d'une dette considérable. Dans une ou deux générations le premier atteindra le statut de pays développé avec tout ce que cela implique du point de vue de la réduction de la pauvreté, des soins de santé et de l'éducation. Les dirigeants du deuxième pays blâmeront la mondialisation pour expliquer leur insuccès et demanderont à la Banque Mondiale d'effacer leur dette. Pour s'en convaincre, il suffit par exemple de comparer l'évolution de la Corée du Sud et de Taiwan à celle de la Corée du Nord et du Myanmar.
Il est vrai que la mondialisation favorise le déplacement de capitaux et des emplois afférents, vers les pays où il est le plus avantageux d'investir. Ainsi, l'industrie du textile, qui exige beaucoup de mains-d'œuvre, se relocalise en Chine, aux Indes ou ailleurs. Par la force des choses des emplois seront perdus à Huntington ainsi que dans les ateliers de la rue Chabanel. Par contre, au fur et à mesure que les Chinois et les Indiens amélioreront leur qualité de vie ils acquerront des biens et des services produit au Québec ce qui en retour créera des emplois. Ainsi, la qualité de vie des uns et des autres s'améliorera.
Ce phénomène est le même que celui qui a permis aux Québécois de passer d'une économie agricole de subsistance à une économie moderne en quelques générations seulement. Pourquoi voudrions-nous aujourd'hui refuser cette opportunité aux Chinois et aux Indiens ? Ceux qui s'opposent à la mondialisation font la même erreur que les Anglais qui s'objectaient à la venue des métiers à tisser sous prétexte que les tisserands perdraient leurs emplois.
Oui, la mondialisation crée une pression à la baisse sur les salaires et les profits des pays développés. Évidemment cela ne fait pas l'affaire des syndicats qui perdent des membres ou des patrons qui doivent se remettre en question. Mais, il n'y a pas de meilleure façon de redistribuer la richesse mondiale.
La mondialisation apporte des bénéfices considérables à tous les participants. L'économie des uns croît beaucoup plus rapidement qu'il n'eut été possible dans un environnement protectionniste. L'économie des autres est plus stable à cause de la pression à la baisse sur les prix qui tient l'inflation en échec. La mondialisation favorise aussi des phénomènes inattendus et bénéfiques pour tous. Le protocole de Kyoto sur l'environnement est un pur produit de la mondialisation.
Bien sur, je ne prétends pas que tout est parfait. Malgré le discours, les économies développées maintiennent toute une série de barrières néfastes aux pays qui aspirent à un avenir meilleur. Des entreprises peu scrupuleuses abusent du pouvoir de négociation accru obtenu grâce à la mondialisation. Des politiciens corrompus en profitent pour s'en mettre plein les poches.
Les antimondialistes utiliseront ces anecdotes pour crier haut et fort que la mondialisation est un échec. Que nous offrent-ils en échange ? Rien d'autre que l'utopie d'un monde parfait qui n'a jamais existé et n'existera jamais. Si les bâtisseurs de deux derniers siècles avaient écoutés les utopistes de leur temps, la plupart d'entre nous vivraient encore dans une cabane en forêt et l'espérance de vie serait encore de 45 ans.
La mondialisation est un phénomène omniprésent à travers l'histoire. Les Égyptiens, les Grecs et les Romains ont pratiqué la mondialisation à leur façon et selon les mœurs et coutumes de leur temps. Les peuples les plus dynamiques et les plus ouverts sur le monde ont toujours été ceux qui ont progressé le plus rapidement. Grâce entre autre à la mondialisation ils ont éventuellement rattrapé les autres et parfois les ont dépassés. Au contraire, ceux qui se sont refermés sur eux-mêmes, au mieux ont stagné et souvent ont régressé. Le phénomène est le même aujourd'hui. Les nations qui érigent des barrières artificielles sous prétexte de protéger leurs citoyens leurs rendent un bien mauvais service. Leur culture et leur économie stagnent ou régressent alors que le reste du monde avance.
Ce n'est pas la mondialisation qui crée les inégalités entre les peuples c'est le protectionnisme. Prenons le cas de deux pays en voie de développement. L'un ayant une économie ouverte et offrant des garanties suffisantes à la propriété privée et l'autre préconisant que tout doit appartenir au gouvernement sous prétexte d'en faire profiter sa population. Le premier attirera des investissements créateurs de richesse alors que le second devra faire appel à la Banque Mondial.
Un investissement direct par une entreprise étrangère est beaucoup plus avantageux pour le développement d'un pays que le même montant prêté par la Banque Mondiale. Dans le premier cas, des usines seront construites, des emplois seront créés, des gens seront formés, des enfants seront scolarisés, etc. Dans le deuxième cas, il y a de forte chance pour qu'une partie importante des fonds soient dirigés vers des comptes en Suisse ou servent à financer le niveau de vie extravagant d'une élite corrompue. En prime, ce pays aura hérité d'une dette considérable. Dans une ou deux générations le premier atteindra le statut de pays développé avec tout ce que cela implique du point de vue de la réduction de la pauvreté, des soins de santé et de l'éducation. Les dirigeants du deuxième pays blâmeront la mondialisation pour expliquer leur insuccès et demanderont à la Banque Mondiale d'effacer leur dette. Pour s'en convaincre, il suffit par exemple de comparer l'évolution de la Corée du Sud et de Taiwan à celle de la Corée du Nord et du Myanmar.
Il est vrai que la mondialisation favorise le déplacement de capitaux et des emplois afférents, vers les pays où il est le plus avantageux d'investir. Ainsi, l'industrie du textile, qui exige beaucoup de mains-d'œuvre, se relocalise en Chine, aux Indes ou ailleurs. Par la force des choses des emplois seront perdus à Huntington ainsi que dans les ateliers de la rue Chabanel. Par contre, au fur et à mesure que les Chinois et les Indiens amélioreront leur qualité de vie ils acquerront des biens et des services produit au Québec ce qui en retour créera des emplois. Ainsi, la qualité de vie des uns et des autres s'améliorera.
Ce phénomène est le même que celui qui a permis aux Québécois de passer d'une économie agricole de subsistance à une économie moderne en quelques générations seulement. Pourquoi voudrions-nous aujourd'hui refuser cette opportunité aux Chinois et aux Indiens ? Ceux qui s'opposent à la mondialisation font la même erreur que les Anglais qui s'objectaient à la venue des métiers à tisser sous prétexte que les tisserands perdraient leurs emplois.
Oui, la mondialisation crée une pression à la baisse sur les salaires et les profits des pays développés. Évidemment cela ne fait pas l'affaire des syndicats qui perdent des membres ou des patrons qui doivent se remettre en question. Mais, il n'y a pas de meilleure façon de redistribuer la richesse mondiale.
La mondialisation apporte des bénéfices considérables à tous les participants. L'économie des uns croît beaucoup plus rapidement qu'il n'eut été possible dans un environnement protectionniste. L'économie des autres est plus stable à cause de la pression à la baisse sur les prix qui tient l'inflation en échec. La mondialisation favorise aussi des phénomènes inattendus et bénéfiques pour tous. Le protocole de Kyoto sur l'environnement est un pur produit de la mondialisation.
Bien sur, je ne prétends pas que tout est parfait. Malgré le discours, les économies développées maintiennent toute une série de barrières néfastes aux pays qui aspirent à un avenir meilleur. Des entreprises peu scrupuleuses abusent du pouvoir de négociation accru obtenu grâce à la mondialisation. Des politiciens corrompus en profitent pour s'en mettre plein les poches.
Les antimondialistes utiliseront ces anecdotes pour crier haut et fort que la mondialisation est un échec. Que nous offrent-ils en échange ? Rien d'autre que l'utopie d'un monde parfait qui n'a jamais existé et n'existera jamais. Si les bâtisseurs de deux derniers siècles avaient écoutés les utopistes de leur temps, la plupart d'entre nous vivraient encore dans une cabane en forêt et l'espérance de vie serait encore de 45 ans.
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