Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

16 août, 2009

Les Fonctionnaires (20/55)

Le livre de Jean Laliberté, Les fonctionnaires, explique merveilleusement bien les inefficacités inhérentes à la fonction publique. À la lecture de ce livre il ne peut y avoir qu’une conclusion : le gouvernement sera toujours un piètre fournisseur de service.

Au cours des prochaines semaines je publierai plusieurs extraits de ce livre que je considère particulièrement révélateurs.
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Les risques de malversation se situent d’abord du côté des élus, car ce sont eux qui tiennent les cordons de la bourse. Au Canada et au Québec, les lois sur le financement des partis politiques ont fait beaucoup pour assainir la situation, mais le danger demeure, car les contributeurs politiques sont passés maître dans l’art de contourner les lois.

Une réalité avec laquelle il faut composer en démocratie est que les plus riches (NDLR : et les groupes d’intérêt) sont en mesure, par leurs contributions aux partis politiques, d’influencer les décisions en leur faveur. La loi interdit « d’acheter » les décisions, c’est-à-dire de donner une somme d’argent en retour d’une faveur politique, ce qui serait l’équivalent d’un pot-de-vin. Mais les contributions politiques garantissent un accès direct aux politiciens, permettant d’influencer les décisions. Il s’agit, en fait, d’une hypocrisie érigée en système : même s’il n’y a pas de versement d’argent en retour immédiat d’une faveur, tout le monde sait qu’en réalité la corrélation entre les deux est forte
. (p. 81)

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