Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

28 août, 2009

L’interventionnisme favorise l’irresponsabilité

Une société responsable est obligatoirement composée d’individus responsables.

Mais comment peut-on responsabiliser les individus d’une société où les politiques interventionnistes du gouvernement favorisent l’irresponsabilité? Vous avez oublié de faire des économies, le gouvernement bonifiera votre pension; vous avez négligé vos études, le gouvernement vous payera pour que vous retourniez à l’école; vous avez négligé votre santé, le gouvernement vous soignera gratuitement; Etc.

Malheureusement, trop de Québécois valorise la pitié et la culpabilité au détriment de la raison et de la responsabilité. Probablement des relents de notre passé judéo-chrétien.

Les politiciens capitalisent au maximum sur ce trait de caractère bien humain. Sous prétexte d’aider « la veuve et l’orphelin » (pitié et culpabilité) ils proposent des programmes d’intervention dans tous les domaines de la vie quotidienne. Ces programmes déresponsabilisent les individus sans pour autant aider les personnes visées. À la fin, on récolte un gouvernement toujours plus gros. Le rôle accru du gouvernement dans l’économie engendre plus de pauvres et plus d’individus qui s’en remettent au gouvernement pour satisfaire leurs besoins. Ce cercle vicieux se perpétue jusqu’à l’effondrement de la société qui l’alimente.

Pierre Duhamel, dans le texte ci-après, dénonce la déresponsabilisation des parents comme une des causes importantes du décrochage scolaire. Il cite Barak Obama qui dénonce l’inutilité de l’interventionnisme dans un État composé d’individus déresponsabilisés. Malgré cela, le gouvernement Obama propose d’intervenir davantage dans la vie des Américains.

C’est le comportement typique de la gogauche. Elle dénonce une situation et propose des actions dont l’effet est de l’empirer plutôt que de la corriger.
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Obama et… le décrochage scolaire au Québec
Pierre Duhamel, Le Journal de Montréal, 28 juillet 2009

Moins de la moitié (47,1%) des garçons inscrits au secteur public réussissent à obtenir leur diplôme 5 ans après leur arrivée au secondaire. À Montréal et dans Lanaudière, 65 % des garçons n’ont pas obtenu de diplôme en 2008. Ces chiffres, dévoilés par le Journal de Montréal, sont catastrophiques.

La catastrophe, c’est que le vieillissement de la population va faire peser sur les jeunes générations un poids extrêmement lourd. Il y aura de moins en moins de personnes en âge de travailler qui auront à payer pour les excès budgétaires de leurs aînés, tout en payant leurs soins de santé. Pour que le Québec s’en tire, il faudrait que la productivité de son économie fasse de grands pas en avant. Comment voulez-vous que ce soit possible quand un jeune homme sur deux saura à peine lire et compter ?

Je ne suis pas impressionné par les experts qui avancent toutes sortes d’explications pour justifier ces résultats lamentables. Pour certains, c’est la faute du chômage. Je veux bien, mais le taux de chômage au Québec est plus bas que lors des précédentes récessions et moins élevé qu’en Ontario et aux États-Unis. D’autres blâment la réforme de l’éducation. Comment expliquer alors la bonne performance des filles qui obtiennent dans une proportion de 66 % leur diplôme à l’intérieur d’un délai de cinq ans ?

Certains s’en prennent à l’école privée qui attire les meilleurs élèves. Il y a sans doute de très bonnes raisons pour expliquer la popularité de l’enseignement privé. Retenons que plus de 80 % des garçons y terminent leur secondaire en cinq ans. Mon hypothèse, c’est que les parents qui dépensent une fortune pour que leur jeune aille au privé s’impliquent davantage et prennent les moyens pour que leur fils réussisse.

Le gouvernement nous promet à l’automne des mesures pour améliorer la situation et encourager la persévérance scolaire. Cela ne fera pas de mal, mais j’ai l’impression que l’on passe à côté du problème. Et si la solution était d'abord du côté des parents ?

Pour le président américain Barack Obama, la responsabilité parentale est la clef de tout. Voilà pourquoi il presse les parents de limiter le temps que passent leurs jeunes devant la télévision, l’ordinateur et les jeux vidéos. Ils demandent aussi aux parents d’assister aux rencontres avec les enseignants et de les aider à faire leurs devoirs. Voilà des solutions concrètes qui ne coûtent pas cher.

Voici un extrait d’un discours prononcé maintes et maintes fois par Barack Obama devant les leaders de la communauté noire américaine :

« Qu’importe l’argent investit par le gouvernement, le nombre de plans en dix points qui sont proposés ou de programmes gouvernementaux qui sont lancés, rien de tout ça ne peut faire une différence si vous n’êtes pas plus responsables de vos propres vies. »

1 commentaire:

Tym_Machine a dit...

"Vous avez oublié de faire des économies, le gouvernement bonifiera votre pension"

Cela incite des gens "responsable" à travailler au noir et à enterrer leur argent ainsi gagné dans le jardin ou le cacher en dessous de leur matelas et faire accroire au gouvernemaman à leur retraite qu'ils ont été "irresponsables".

À bon entendeur, salut!